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Liberté du culte - Algérie
M. Christian Vanneste alerte Mme la secrétaire d’État chargée des affaires étrangères et des droits de l’homme sur la situation des droits de l’Homme en Algérie. Après le jugement de Habiba Kouider, contre qui ont été requis trois ans de prison pour exercice illégal d’un culte non musulman, c’est au tour de six jeunes Algériens de comparaître devant un tribunal pour avoir voulu organiser une messe sans autorisation. C’est le même procureur de Tiaret (ouest de l’Algérie) qui a requis une peine de deux ans de prison, en y ajoutant une amende de 5 000 euros environ à l’encontre de chacun des prévenus.
Se défendant de toute persécution contre les chrétiens, le procureur a ainsi tenu à rappeler l’exemple de musulmans jugés pour quête illégale de fonds alors qu’ils ne disposaient d’aucune autorisation pour le faire. Il aimerait donc savoir ce que compte faire le Gouvernement français pour faire respecter les droits de l’Homme et notamment la liberté religieuse.
Texte de la Réponse : La France défend, en Algérie comme partout ailleurs, la liberté de culte et de conscience, inscrite dans l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Pour sa part, la Constitution algérienne garantit, elle aussi, la liberté de culte. Historiquement, l’Algérie a toujours été une terre de tolérance pour les non-musulmans et, notamment, les chrétiens. L’action de l’émir Abdel Kader, qui a offert sa protection aux chrétiens de Damas, témoigne de cette ouverture. Plus récemment, l’Église catholique d’Algérie est demeurée aux côtés du peuple algérien pendant les années de terrorisme.
CQFD
Voir en ligne : Sur la liberté de culte, notamment des chrétiens, en Algérie