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Bidonville rom à Marseille : les riverains excédés
Autre temps autres émigrés : la belle de mai est le quartier qui jouxte celui que j’ai quitté il y a plus de 25 ans car mon petit bout de chou crachait sur le trottoirs et jurait en arabe en sortant de l’école (je peux l’écrire car Florent, vous savez le chanteur qui va vivre aux U.S.A., a bien décrit ce problème, bon moi je ne suis pas allée si loin : pas les moyens !)
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Les squats se multiplient au centre et au nord de la ville. Les riverains excédés ont manifesté hier
À la Belle-de Mai, un campement sauvage grossit sous les fenêtres des maisons de village. Excédés, les riverains se sentent abandonnés.
Ils n’habitent plus le boulevard de Plombières, mais la rue de Roms. C’est ainsi que les riverains ont rebaptisé ce quartier qui longe la passerelle (2e), tant les squats s’y multiplient depuis quelques mois.
Chaque jour, de nouvelles familles s’y installent, dans des baraques de fortune bricolées sur les terrains vagues et dans les hangars désaffectés. À la Belle-de-Mai, dans des conditions d’hygiène épouvantables, tout un quartier s’intoxique dans les fumées du camp qui grossit sous les fenêtres des maisons de village. À Saint-Mauront, à la rue d’Anthoine, à la rue Clary, à la rue Felix-Pyat, on ne compte plus les logements squattés. Cette misère d’un autre âge a fait irruption jusqu’à la rue Pontevès, en plein coeur d’Euroméditerranée : près de 400 personnes occupent un immeuble de bureaux désaffecté.
[...]Ce que nous réclamons, c’est le droit de pouvoir vivre dans des conditions décentes dans nos quartiers », explique Maryline Boley. Cette habitante de la Belle-de-Mai a collecté près de 500 signatures de riverains excédés, qui réclament depuis des mois l’expulsion du camp qui empoisonne la vie et l’atmosphère du quartier. « Tous les matins, quand j’ouvre mes fenêtres, je plonge sur des cabinets à ciel ouvert. Les rues sont envahies d’ordures et les rats prolifèrent. Et le soir, lorsqu’ils brûlent des pneus, on est obligés de se calfeutrer chez soi », explique une des pétitionnaires.[...]
Seule la maire de secteur (PS) Lisette Narducci était hier à leurs côtés. L’élue réclame au préfet des « mesures d’urgence ». [...]Elle réclame un « partage de la misère » entre les différents secteurs de la ville.
La Provence
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Que je vous explique, à Marseille nous avions 3 fois les Champs Elysées : la rue de Rome, la rue Saint-Ferréol et la rue Paradis (ne parlons pas de "notre cane cane cane bièreu") il ne reste plus rien de ces quartiers du centre ville, si peut-être encore une peu la rue paradis où quelques grande enseignes essaient de garder pignon sur rue ; il y a la rue de la République, une magnifique avenue Haussmanienne que le fameux projet Euromed essaie de réhabiliter voulant englober tous ce quartier du port de Marseille pour en faire le nouveau "coin branché" dans une gigantesque politique de ravalement de façade (Marseille capitale européenne de la culture en 2013 : pôvres de nous), mais ce sont des projets coûteux et inutiles : Marseille ne pourra plus jamais redevenir cette grande ville provençale il ne lui reste plus que de rester le carrefour méditerranéen avec tout ce que ce qualificatif comporte !!!
(photo : La Provence)
Voir en ligne : http://www.fdesouche.com/189680-bid...