Vive la rentrée !! Devenez "promoteur" d’une projection de "La Valise ou le cercueil" ! (...)
Les errements de Monsieur Gaudin Suite et surement pas fin
A Marseille nous pouvons profiter d’un immense parc de 125 hectares, entre la pointe rouge et la grotte rolland, jusqu’aux collines de Marseilleveyre, où se cotoient la végétation méditerranéenne qui pousse librement et de manière quasi sauvage et des zones structurées, aménagées et équipées.
Ce domaine qui fut constitué entre 1836 et 1853 par la famille Pastré, a été DONNE à la municipalité, par la comtesse Lilly Pastré à la fin de la seconde guerre mondiale, à la condition expresse que celui-ci reste un lieu de villégiature pour tous les marseillais. Effectivement s’y trouvent des installations sportives et ludiques pour jeunes enfants, de magnifiques pelouses pour le bien être et la détente de tout un chacun, des chemins de randonnée qui vous permettent de rejoinde les très belles calanques de Marseille, de très belles demeures dont l’une est la résidence des hôtes de marque de la ville de marseille et une superbe bastide du XIXème siècle dans laquelle se trouve le musée de la faïence contenant 1500 pièces, depuis le néolithique à nos jours.
Ce parc est un laboratoire pour l’étude de la faune (on y croise des marcassins, des écureuils !!!) et de la flore locales.
LA RUMEUR COURT QUE LA MUNCIPALITE, VOUDRAIT DECOCALISER LE MUSEE DE LA FAIENCE ET INSTALLER UN HOTEL DE LUXE DANS CE MAGNIFIQUE CHATEAU (et ce en totale contradiction avec les desiderata de la comtesse) POUR L’INTALLER DANS LE CHATEAU BORELY PLUS PRES DES CENTRES CULTURELS ET TOURISTIQUES.
Pouvez-vous imaginer l’impact sur le site que vont avoir les allées et venues d’un grand nombre de voitures, d’un nombre accru "d’êtres humains" dans les différents sentiers de randonnées, seront-ils respectueux de l’environnement ?
LA MOBILISATION DES COMITES D’INTERET DE QUARTIERS ET LES PETITIONS ARRIVERAONT-T-ELLES A FAIRE CAPOTER LE PROJET ?
Pour Monsieur Gaudin, qui crie au scandale et à la catastrophe écologique lorsque des milliers d’hectares partent en fumée (nous ne nierons pas les conséquences de cet évènement), la mise en place d’un complexe hôtelier dans ce lieu priviligié ne suscite aucun questionnement.
Le jour n’est pas loin où le marseillais lambda, en jogging, chaussé de godillots de marche, casquette sur la tête et armé des ses batons de randonneurs n’aura plus la possibilité de se livrer à son loisir : il fera tâche dans le paysage, à côté des hôtes de marque de la ville de Marseille et des touristes fortunés.