Interview concernant les disparus du 5 juillet 1962

Samedi 2 décembre 2006, par MORA , popularité : 2%

Marseille | 2 |

Viviane EZAGOURY à Radio Courtoisie

Interview

Vos commentaires

# Le 2 décembre 2006 à 17:16, par Tinoso En réponse à : Interview concernant les disparus du 5 juillet 1962

Il est incroyable que les gourvernements de droite comme de gauche, ne veuillent toujours pas ouvrir les archives sur cette guerre. Les crimes commis tant le 26 mars à Alger que le 5 juillet à Oran ( j’y étais et je suis un rescapé ) soient couverts par le secret d’Etat, qu’avons nous fait pour être mis toujours au ban de la nation ??? Pour prendre nos péres et grand pères pour défendre la patrie, il y a eu moins de secret. Ce silence est comme si nous étions les parias de la France, il y a plus de considérations pour des étrangers qui arrivent clandestinement en France que pour nous, à moins que le fait que nous, "nous venions en vacances en 1962" et que nous nous sommes fondus dans le paysage, génent toujours les biens pensants de ce pays. Nous n’étions pas des clandestins, nous étions français et nous le sommes toujours, alors qui aura le courage une fois pour toute pour que ce secret soit enfin levé ??? Le génocide Arméniens a bien été reconnu par l’Etat Français, mais le génocide et l’exode des Pieds Noirs, enfants du pays, non !!!!!On balaie la porte du voisin, mais pas sa propre cour.
Courage Viviane on les aura !!!
# Le 3 décembre 2006 à 20:46, par Jean Claude THIODET ✞ En réponse à : Interview concernant les disparus du 5 juillet 1962

Bien sûr nous savons tous ce qui s’est passé à Oran le 5 juillet 1962. J’étais moi même encore à Alger, hésitant , comme mon frère qui était seul de notre famille à être resté sur place avec moi, à prendre la décision déchirante de fuir notre terre. C’est donc bien à cause de cette tuerie que nous nous sommes décidés à prendre l’avion le 7 dans des conditions assez rocambolesques d’ailleurs, sur lesquelles je ne reviendrai pas ici. Ce que je remarque et qui me choque, c’est que, une fois de plus, c’est sur l’OAS que l’on a tendance, encore et encore, à faire retomber la responsabilité de cet évènement dramatique. Le FLN et l’ALN eux, étaient constitués de doux agneaux qui n’ont fait là que se défendre pour éviter qu’on les égorge.

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