A mort Laurent Blanc ! Le premier qui dit la vérité...

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Là, franchement, il y en a marre ! Qu’un "journal à sensation" du net déforme des propos tenus lors d’une séance de travail à la Fédération Française de Football pour les transformer en une réunion du Klu Klux Klan, ça ne me choque pas vraiment. Surtout quand on sait ce qu’est Mediapart et qui est son patron Edwy Plenel, bien connu dans la profession pour son trotskysme militant, et pour ne pas hésiter à « tordre » les faits dans le sens qui lui convient chaque fois qu’il y a un « scoop » à la clé et une occasion de cracher sur la France, à l’abri de la liberté de la presse et du droit à l’information, cela va de soit (un des premiers exploits journalistiques de l’irréprochable Plenel a été, en 1987, de dénoncer le financement du PS par Noriega, le président de la Colombie, ce qui s’est révélé faux ; il y a eu aussi l’affaire Dominique Baudis qu’il n’a pas hésité à monter en épingle du temps où il dirigeait le Monde, en sachant parfaitement qu’il n’y avait rien derrière les accusations des deux péripatéticiennes ).

Mais que la plupart des médias, et la ministre des Sports Chantal Jouanno elle-même, qui disposent de tous les éléments du dossier, se soient laissé aller à renchérir sur Mediapart, de peur sans doute de se faire taxer d’arabo-noiro (pardon, beuro-blacko)-phobie, alors là, on est au fond du trou.

Et, pour aller au bout de la dégueulasserie ambiante, que sur RTL, un Lilian Thuram, tout en se défendant la main sur le cœur de vouloir le départ de son « ami » et mentor Laurent Blanc, ait passé le temps de l’émission à lui savonner la planche, avec la complicité d’un autre « ami » de Blanc, Bixente Lizarazu – quand on a des amis comme eux, on n’a pas besoin d’ennemis-, ça donnerait presque envie de le devenir, raciste, et « bascophobe » (je demande pardon de cette boutade approximative aux basques, qui ne m’ont rien fait, du moins jusqu’à aujourd’hui).

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Parce que qu’est-ce qu’il a fait, Blanc, à part de n’être ni noir ni arabe, mais cévenole, et malgré cette tare originelle pour un joueur de foot Français, d’avoir quand même été le meilleur défenseur de sa génération, et par conséquent de faire beaucoup d’envieux, y compris à la FFF et parmi ses "amis". Il a commis le crime de dire que le fait que des gamins formés dans les écoles de football Françaises, financées par nos impôts, puissent ensuite jouer pour une autre sélection nationale que la France, en se servant de la nationalité de leurs parents ou grands parents (le beurre, l’argent du beurre et la crémière), le dérangeait. Oui, il a osé dire que la binationalité était dérangeante !

Devant de tels propos, ce n’est pas sa démission qu’il faudrait que l’honnête Thuram exige, c’est le rétablissement de la peine de mort. D’autant plus que Blanc a ajouté, dans cette fameuse séance de travail de toutes les hontes, dont le thème était de réfléchir à ce qu’il fallait faire pour que le fiasco de la dernière coupe du monde ne se renouvelle pas, qu’on avait trop compté sur le physique, et pas assez sur la technique, qu’aujourd’hui, les joueurs les plus physiques étaient « blacks », et qu’il fallait peut-être revoir les critères de sélection – faut-il être pervers pour oser insinuer que l’équipe de France de football est composée essentiellement de « blacks », alors qu’en réalité elle est composée de Français, certes noirs pour la plupart, mais reconnaissez qu’il n’y a presque pas d’Arabes !

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Bon, passons, s’énerver, c’est mauvais pour le cœur, et il y aurait trop à dire. Alors je vais me contenter de faire profiter la FFF d’un conseil gratuit qu’habituellement je fais payer très cher : à l’avenir, si vous voulez réserver quelques places à des joueurs blancs et (ou) techniques plutôt que physiques dans les futures équipes Françaises, au lieu de parler de quotas de binationaux (limités à 30% des élèves) dans les centres de formation, ce qui est raciste, honteux, discriminatoire et passible des tribunaux, dites que vous avez décidé de limiter le nombre de blancs, mono-nationaux, pour donner plus de chances aux jeunes footballeurs issus de la diversité. Cette mesure contrarienne devient de l’anti-racisme (anti-racisme = contraire de racisme), si on applique la règle mathématique élémentaire suivante : (- x - = +).

Au lieu de se faire étriller par les médias, la FFF serait encensée, louangée, applaudie. Je vois d’ici le titre de Mediapart : « La lutte courageuse de la FFF contre le racisme et les inégalités : dorénavant le nombre d’enfants blancs et mononationaux sera limité à 70% des effectifs dans les centres de formation »… Quel scoop, Edwy !

Allez, amis bien pensants, encore un petit effort, et Marine Le Pen n’a aucune chance de se qualifier pour le deuxième tour de la Présidentielle… Elle va passer dès le premier.

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