la déroute du Parti communiste algérien .
Depuis plus de trois ans l’ Algérie est plongée dans le chaos. Le Parti communiste y a déjà essuyé deux sérieux revers avant de recevoir l’estocade en cette année décisive .
Aidés par leurs organisations parallèles,
UGSA-CGT - (rallié à la FSM , d’obédience communiste)
le Secours Populaire algérien ( secrétaire Boudiaf FLN )
les Femmes d’ Algérie ( l’Union des femmes françaises )
France-URSS 1945/1992 ( dont le secrétaire M. Coussaud, instituteur est soupçonné de transporter les fonds pour le FLN )
Tourisme et Travail 1944/1986
Les Combattants de la paix
Les Amis d’ Alger républicain (dirigé par Henri Alleg)
les communistes vont se servir du tremblement de terre de Orléansville ( qui eut lieu le 9 septembre 1954) pour apporter leur aide aux rebelles.
Pour fournir la logistique nécessaire à l’insurrection, ils créent un « Comité d’aide aux sinistrés », alimenté surtout par le Secours polpulaire qui livrera - médicaments, couvertures, nourriture et l’indispensable « silver-money » …. l’argent .
La plus grande part de cette aide n’arrivera jamais aux sinistrés. Elle est détournée vers les Aurès et le Constantinois au profit des rebelles du FLN.
Dans Le Constantinois qui sera très sollicité , le Secours Populaire collectera pendant cette période, 67 millions de francs .
Ainsi , il est prouvé que chaque département d’ Algérie a « payé son écot » grâce au Parti communiste au F.L.N.
Cependant, malgré toutes les manigances , toutes les ruses et tous les actes terroristes dont il a fait preuve, le PCA ne parviendra pas à s’installer comme « le » libérateur de l’ Algérie.
1 - le 12 septembre 1955 J. Soustelle , Gouverneur Général pour l’ Algérie, frappe durement avec la dissolution du Parti Communiste Algérien et des organisations qui lui sont rattachées.
2 - L’offensive des maquis communistes est « balayée » par le FLN qui ne souffre pas la concurrence, il ne lui laisse aucune chance . Eliminés physiquement par les fédayins ou « donnés » à la troupe française, c’est la fin des « maquis rouges ».
3 – Les combattants de la liberté harcelés par le général Massu et ses parachutistes qui démantèlent les « réseaux bombes » et la police algéroise qui capture les terroristes communistes, en 1957 le Parti communiste reçoit l’estocade . Il ne s’en relèvera plus. Les quelques militants qui restent sont passés définitivement au FLN.
Le Parti Communiste Algérien n’existe plus .
Malgré toutes ses tentatives pour « figurer » en bonne place dans la nouvelle nation qui se dessine , le Parti communiste n’aura pas l’écoute des dirigeants de l’ Algérie indépendante.
Mais le Parti communiste français lui , n’a pas encore décidé de raccrocher les gants .
Il va mobiliser l’intelligentsia de gauche contre l’ arbitraire, la torture, puis contre la guerre elle-même (sic).
De campagnes de presse en manifestations, de la Sorbonne à la rue, de François Mauriac à H. Alleg , cette nouvelle offensive communiste se veut « humanitaire » .
Mais les journaux et magazines, Témoignage chrétien, le P.S.U, le Nouvel Observateur, l’Express revendiquent ces campagnes de presse contre les exactions en Algérie comme leur fait et non celui du P.C.F.
En Algérie, les communistes sont laminés. La guerre continue contre le F.L.N.