Terroristes d’hier, dictateurs d’aujourd’hui
L’UPM , LA FRANCE ET LES AUTRES ...
Outre le soutien de l’ensemble des participants aux "efforts de paix israëlo-palestiniens", tout ce "beau" monde, réuni ce jour au premier sommet de l’UPM à Paris, a décidé de " bâtir un avenir commun, basé sur des valeurs partagées telles que le plein respect des droits de l’homme et de la démocratie, la promotion des droits des femmes, le respect des minorités, le combat contre le racisme et la xénophobie… ».
Demain, 14 juillet 2008, notre valeureuse armée défilera devant des assassins, des terroristes, des dictateurs.
Comme jadis, un certain 2 mai 1985, lorsque Mitterrand , président de la République française, accueillait de la manière la plus officielle, la plus solennelle et avec tous les honneurs dus à son rang, le plus grand terroriste de tous les temps en la personne de Yasser Arafat.
Celui-là même qui se ventait avoir eu des échanges de correspondances avec De Gaule pendant l’année 1968. De Gaule, le Grand Liquidateur de la France, spécialiste "es-accords secrets avec les terroristes".
Arafat, terroriste, corrompu accusé d’avoir détourné des millions de dollars destinés au peuple palestinien. Arafat, dont la richesse personnelle fut estimée à un milliard de dollars pendant que les palestiniens se mourraient de misère....
Demain, 14 juillet 2008, le président de la République française, Sarkozy, obligera ses troupes à défiler et saluer Bouteflika, président de la République algérienne démocratique et populaire depuis 1999, président d’honneur du Fln, bras droit de Houari Boumediène.
Bouteflika, " le marocain ", engagé dès 1956, à l’âge de 18 ans, dans l’Aln au Maroc, chargé "d’obliger" le peuple algérien à se rallier au Fln pour combattre les troupes françaises et semer la terreur dans la population musulmane et européenne.
Nommé en 1962, ministre de la jeunesse sous Ben Bella, puis ministre des affaires étrangères sous Boumediène, chargé des dernières transactions qui mettront fin, en 1963, à la fin de l’Algérie française.
Bouteflika, président du Fln , poursuivi en 1981 pour détournement de fonds estimés à environ 1 milliard de francs de l’époque, placé sur des comptes en Suisse.
Bouteflika, élu deux fois à la présidence de la République en Algérie en truquant éhontément les votes .
Bouteflika que Mohamed Bechicou , écrivain algérien , définit dans son livre :
" Bouteflika - une imposture algérienne "
comme : "...L’enfant adultérin d’un système grabataire et d’une démocratie violée... arlequin transformé en héros , porté par des parrains aux biographies falsifiées ..."
Ces gens méprisables ont été et seront encore reçus, en France, avec les honneurs militaires.
Sarkozy a-t-il perdu l’esprit ?
La France a-t-elle perdu le sens de l’honneur ?
Pouvons-nous croire, un instant, que les droits de l’homme seront respectés , les femmes promues au rang qui leur est dû et la xénophobie rayée d’un coup de baguette magique alors que nous avons affaire à des terroristes d’hier , dictateurs aujourd’hui ?
L’autorité française osera-t-elle encore refuser aux femmes et enfants des militaires tombés sous les balles des rebelles en Algérie, au Maroc et en Tunisie de rallumer la Flamme du Souvenir alors que son président reçoit leur assassin en déroulant le tapis rouge ?
Françaises et Français, de toutes opinions et de toutes confessions, oserez-vous, enfin, exiger de notre président qu’il respecte nos soldats, tous nos soldats morts pour la France ?
Que l’on cesse de nous faire croire - ou de croire que l’on nous fait croire - que nous sommes assez stupides pour gober des "Unions" illusoires, des "Accords" impossibles, des "Respects" révolus.