Sommes nous seuls dans la Galaxie, suite à Gouvernance Pieds Noirs vue par un Patos

, par  DiaOulRu , popularité : 26%

En cette fin de journée d’été, je contemplais la voûte du Ciel. Elle était bleue. Elle commençait à passer au bleu nuit, normal en cette fin de journée. A l’ouest, le soleil couchant teintait ce ciel de magnifiques couleurs que seuls, les artistes peintres savent pigmenter sur leur palette. Les insectes de nuit commençaient à m’importuner lorsque ma chauve souris favorite se mit à tourner dans un ballet ininterrompu afin de satisfaire… son appétit. Le sombre de la nuit venant très vite, je rentrais ‘At Home’ vite fait en essayant d’éviter de me tordre les pieds dans les frais labours du bout de mon jardin.

Dans presque le noir de la nuit venante, arrivé à terme sur ma terrasse, le nez en l’air admirant les étoiles naissantes en leur firmament, je me suis subitement demandé :

- Mais, bon sang, sommes nous seuls dans l’Univers ?

Problème difficile à résoudre, même pour un universitaire confirmé, et de surplus, pour nos monarcos-gouvernants-responsables.

Entre nous soit dit, un gouvernement quel qu’il soit s’efforcera toujours de maintenir les choses en l’état même si nous ne sommes pas seuls. Au fond, c’est ce que chacun attend de lui. Personne ne souhaite s’endormir le soir dans une certaine réalité et découvrir le lendemain un système de vie, politique ou économique totalement différent de celui auquel nous nous sommes habitué. Nous tenons à ce que nos biens ne soient pas dépréciés, que nos liquidités demeurent intactes, que nos valeurs matérielles et spirituelles soient constantes, donc continuelles. Nous n’aspirons pas à un changement radical même s’il s’établit un régime de parfaite égalité sociale le jour où nous devrons savoir que nous ne sommes pas un cas unique dans notre Galaxie.

Finalement, la possible divulgation de ne pas être seuls dans l’Univers dépend au moins de plusieurs facteurs. Savoir entre autres et collectivement décider si ça continue, par exemple, de valoir le coup de courir après l’argent pendant quelques temps de vie puis de mourir en souffrant atrocement de longue maladie le plus souvent aux frais de la collectivité ou d’un seul coup d’un seul sur un vénérable platane tricentenaire bordant une route du sud ouest.

Sommes-nous capables de porter un regard objectif sur nos vies, et de déterminer si ce que nous avons accompli ne relève pas d’une forme de folie, de psychose, d’aliénation, d’obsessions menant au désordre ? Serait-il possible que nous soyons autre chose que des consommateurs, des pratiquants, des clients obéissants ?

Cette révélation devrait rendre obsolète tout ce pourquoi nous nous sommes battus afin de survivre à notre condition primaire terrestre devenue dès lors… secondaire.

Une fois que ce génie venu de l’inconnu aurait été libéré de la théière des Abbassides, il serait impossible de l’y faire retourner. L’humanité serait définitivement transformée, sans possibilité de retour en arrière. Les systèmes politiques et économiques mondiaux auraient nécessairement évolués et n’auraient plus rien de commun avec ce que nous pouvons connaître aujourd’hui. Les priorités nécessaires à notre existence seraient inversées. Serions-nous vraiment prêts à cela ou bien penserions-nous qu’il nous resterait une chance infime d’accumuler suffisamment de richesses pour continuer à soutenir la nature oppressive de nos systèmes de vie économiques et déshumanisants ?

Si nous nous sentons mûrs pour un tel changement, comment pourrions-nous continuer de confier nos libertés individuelles à ceux qui ont maintenu ce secret éventuel pendant si longtemps s’il avait été porté à leur connaissance depuis fort longtemps, même si ceci aurait justifié bien des actes inacceptables ou pas pour les uns ou pour les autres ?
Des gens ont été poussés au bord de la folie, puis ruinés, puis discrédités ; quelques uns ont perdu la vie. Trop peut-être. De nombreux crimes contre l’humanité ont été commis qui, lorsqu’ils ont été révélés, ont été considérés comme des dommages collatéraux par les mouvements en faveur de leur divulgation.

Ceux qui se sont donné beaucoup de mal pour maintenir un secret sur ces affaires ont accompli et accomplissent encore des actes hautement répréhensibles.

Sans une politique rigoureuse à la promulgation de lois pour réguler la diffusion d’informations classifiées relatives à cette problématique, très peu sont prêts à coopérer à la vérité.

Doit-on être prêts à pardonner tous les actes en relation avec le maintien du secret sans que tous les actes néfastes soient absous ?
C’est une tâche extraordinairement complexe que de changer un mode de pensée et de vécu, tel qu’il a fonctionné dans notre cas depuis… allez, avouons le, depuis 1962. Cette foi envers de différents vécus surpasse toutes les croyances religieuses, c’est une religion en elle même. Il y a bien trop d’individus impliqués pour permettre une compréhension homogène d’un nouveau sens à donner à une nouvelle vie. Ne serait-il pas bon de se défaire de l’instinct qui pousse à collectionner et amasser la douleur, le malheur, la rancune, la vengeance, mais ce n’est probablement pas prêt d’arriver sans une profonde modification de notre structure particulièrement d’ordre psychologique et au delà sentimentale. Difficile à évaluer, je l’ai déjà dit, les sentiments ne se pèse pas au kilo !

En outre, le précepte qui consiste à tendre l’autre joue et offrir un pardon sans réserve est complètement inaccessible à la plupart des humains. Il vous serait plus facile, non pas de marcher sur les eaux, mais de faire de la plongée sous marine avec des moyens modernes, plutôt que de pardonner tout le mal que l’on vous a, que l’on nous a, que l’on m’a fait.

Alors, votre Union aurait-elle un sens ?

Oui si en définition de partages proportionnels, cours supérieur de mathématique, nous remplaçons nombres par entités, entité qui constitue l’essence de votre être. D’où la définition : Des entités sont proportionnelles à d’autres entités lorsque ces entités qui se correspondent dans diverses séries forment une suite de rapports égaux. Nous remplacerons proportionnalité par règle de société car la règle de société a pour but de partager entre plusieurs associés les bénéfices ou les pertes qui résultes de leur entreprise commune. Supposons qu’il n’y ait pas de perte mais que des bénéfices. Vous avez là la méthode de réduction de vos problèmes d’union à l’unité, si vous avez la volonté de minorer les pertes !

Et encore oui… si vous ne vous sentez pas unique dans la Galaxie, ça serait trop orgueilleux pour votre part d’y croire et dans le meilleur des cas, il est important pour vous de voir et de peut-être composer en appliquant la définition démontrée ci-dessus !

Navigation