RANCUNES ...
Décidément le MRAP et L’ARAC cultivent la haine et la rancune comme d’autres les petits pois.
Se poster en embuscade tel un paparazzi en mal d’insanité, pour prendre des photos de ceux qui se recueillent devant une tombe au cimetière de Bourg la Reine, sous le prétexte fantasmagorique de pourchasser les prétendus "réac" de l’OAS ... relève à la fois d’une intolérance crasse, de la servilité idéologique, de l’acharnement politique et éventuellement de la psychanalyse pour soigner de tels penchants obsessionnels.
On ne peut s’empêcher d’établir un rapprochement avec la longue ... très longue ... très très longue persécution ... avec plusieurs tentatives de meurtre s’il vous plaît ... dont fut l’objet un autre Colonel d’un autre temps pas si éloigné que ça de celui de Jean Bastien-Thiry et qui comme lui, dans un autre registre, est allé jusqu’au bout de sa logique, de sa sincérité, de ses convictions et de son idéal ... envers et contre tout ... à rebrousse-poil, pourrait-on dire.
Alors, une question me taraude quand, 40/50 ans plus tard, on assiste encore à une telle chasse à l’homme, sous des prétextes aussi fallacieux que ceux revendiqués par ces organisations à l’idéologie totalitaire :
Ces gens là, qui sont si sur de leur doctrine, qui manifestement ne respectent rien, sont-ils allés ce 11 Novembre faire des photos au cimetière de St Gilles-les-Forets, pour espionner ceux qui rendaient hommages ( peut-être ... ?) au Colonel Georges Guingouin, le paria du communisme français mort en 2005 dans l’indifférence générale et l’hostilité latente de la gauche, premier maquisard de France qui n’a attendu ... lui ... ni les gaullistes, ni les socialistes repentis, ni ses "ex-kamarades" du PCF immobiles pendant le pacte germano-soviétique ... pour créer le maquis le plus ancien et le plus important de France et entrer en rébellion contre l’occupant dès la première heure.
Mais peut-être n’y avait-il rien de croustillant à photographier, pas même quelques neo-staliniens ou quelques gaullistes fanatiques du Limousin, pour rendre là un tout petit, petit, hommage à cet autre bouc émissaire de la politique, victime du même type d’acharnement, de la même chasse aux sorcières ... postiche pour l’un ... posthume pour l’autre.
N’allez pas en paix, mes biens chers frères, la cinquième colonne soviétique vous surveille toujours et pour longtemps encore ...