Notre Journal condamné dans l’affaire Gavoury Selon que vous soyez puissant ou misérable...

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Marc Mora, notre webmestre, vient d’être condamné par la Cour d’Appel de Paris, pour avoir laissé paraître dans un forum de Notre Journal une appréciation diffamatoire d’un lecteur. La diffamation portait sur le commissaire Gavoury, mort pour la France en menant une répression féroce contre les « renégats » de l’OAS qui commettaient le crime impardonnable (et d’ailleurs toujours pas pardonné), de se battre pour que les promesses faites par la France à l’Algérie Française soient respectées.

L’addition est plus que salée : 5000 euros ferme d’amende pour chacun (la même chose pour le webmestre que pour l’auteur de la diffamation) et 1500 euros de dommages et intérêts envers l’association que préside Jean-François Gavoury, le fils du commissaire.

Je ne reviendrai pas ici sur ce que je pense de « l’affaire Gavoury », vous pourrez vous référer à ce que j’avais écrit dans les colonnes de Notre Journal à l’issue du verdict en première instance du tribunal de Créteil, dont les tendances sont bien connues de toutes les associations de défense du politiquement correct de France ( Lettre Ouverte à Jean-François Gavoury, du 15 novembre 2009). Je ne m’étendrai pas non plus sur l’espèce de malaise que j’éprouve à constater que certains se servent, sous couvert de justice, de textes de loi, qui ne sont pas faits pour cela, pour entreprendre une vengeance personnelle contre des gens qui ne leur ont rien fait.

Non, ce qui me sidère après cette décision extrêmement lourde, surtout si on tient compte de la situation personnelle des condamnés, c’est qu’elle s’applique encore une fois à des Pieds-Noirs, en tant que tels. Cela semble incroyable, mais près de 50 ans après la fin de la guerre d’Algérie, et même si individuellement nous sommes parfaitement intégrés à la Métropole (et pour cause, les Pieds-Noirs, contrairement à d’autres « communautés », ne sont pas rentrés au pays pour pleurnicher des aides et des allocations, mais pour travailler et participer activement à la richesse de la France), la collectivité des Pieds-Noirs est encore considérée comme redevable des « crimes » de la colonisation, et par conséquent non seulement interdite de parole, mais passible de la plus grande rigueur de la loi quand elle ose franchir l’interdiction.

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La preuve ? Sans m’attacher au fond de ces affaires, j’ai fait un parallèle avec deux autres condamnations récentes et médiatiques, qui s’appuient certes sur des textes de loi différents, mais qui sont de même nature : insultes, diffamation, provocation :

- Dieudonné contre Arthur : Arthur, le plagiaire bien connu, avait traité Dieudonné, entre autres amabilités, de type le plus pourri de la Terre. Il a été condamné pour injures publiques à 3000 euros d’amende avec sursis, et à un euro symbolique de dommages et intérêts. Chacun sait qu’Arthur est quasiment indigent ; la Cour d’Appel a justement tenu compte de sa situation financière particulièrement difficile pour lui octroyer le sursis.

- Zemmour contre les associations dont j’ai parlé plus haut : 2000 euros d’amende, toujours avec sursis, pour provocation à la discrimination raciale. Zemmour est un peu moins riche qu’Arthur, d’où un montant inférieur, logique…

Dans ces deux cas, la puissance publique ne s’est en aucun cas manifestée contre les dirigeants des médias supports du délit, Europe 1 pour Arthur, Canal + pour Zemmour. Pour Notre Journal, Marc Mora, le webmestre, a été condamné à la même peine que le « diffamateur » - et en plus, étant primo délinquant, le sursis aurait dû être quasiment automatique. Cherchez l’équité !

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Hé bien je vous le dis : en France, il vaut mieux aujourd’hui être rappeur, insulter la France, traiter à longueur d’ondes les Français d’enculés et les Françaises de salopes, au nom de la liberté d’expression, vous ne risquez rien. Mais si vous êtes Pied-Noir et que vous osez vous indigner de ce que vous entendez encore tous les jours à votre endroit, craignez les foudres de la justice !

Ah, pendant que j’y suis, je ne manquerai pas de remercier ici comme il se doit et au nom de Notre Journal toutes les associations Pied-Noir qui ont manifesté leur solidarité. Mais ne vous inquiétez pas, chers lecteurs, vous n’en aurez pas pour longtemps à en lire la liste, parce que pour tout vous dire, aucune association officielle Pied-Noir n’a levé le petit doigt pour Marc Mora. Alors amis de Notre Journal : si vous cotisez à l’une de ces associations dont les représentants se rengorgent d’invitations à des inaugurations de sous-préfectures et de quelques hochets décoratifs à leur boutonnière, gardez votre argent pour en donner un peu à Notre Journal. Parce qu’il va bien falloir payer cette putain d’amende. D’avance merci !

Une satisfaction cependant, parce qu’il faut toujours voir le bon côté des choses : grâce à l’argent des amendes, nous pourrons accueillir un peu plus d’émigrés fuyant le Maghreb en flammes. Et cela, c’est un vrai réconfort pour nous tous.

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