Le mamouth veut garder sa graisse

, par  Jean Claude THIODET ✞ , popularité : 32%

Est-ce que le mammouth va être le seul à faire sa crise de "foi" !!!

Reçu par mail

VIVE LA NUIT DU 4 AOÛT 2009 !

La politique gouvernementale est pavée de bonnes intentions, avec notamment l’annonce de nouvelles restrictions dans la Fonction publique.

Preuve nous en est donnée en ce début août ; on va dire, symboliquement, dans la nuit du 4, puisque celle d’il y a 220 ans vit l’Assemblée constituante mettre fin au système féodal.

Après l’allègement de ses effectifs – c’est avec les petites gouttes d’eau qu’on remplit les puits de bon-sens, toutes les Danaïdes contribuables vous le confirmeront – l’État entend désormais restreindre ses logements de fonction et son Parc automobile. En voilà une idée qu’elle est bonne.

Comme les gouttes d’eau, les bonnes intentions ne sont pas toujours inutiles. Car la gratuité favorise le gaspillage, voire une gabegie difficilement supportable en période d’opulence et odieuse en période de crise…

Longtemps, on a justifié de faire bénéficier les fonctionnaires gratuitement ou à un prix très faible d’un logement, d’un véhicule ou d’autres avantages encore vu la faiblesse de leurs rému¬né¬rations. Ce qui était en soi scandaleux : tout travail mérite non seulement salaire, mais également juste rétribution financière.

Doter la Fonction publique d’un tel statut ne pouvait que provoquer incompréhension et rancœur générale… Ses employés n’ont vu que le montant inférieur de leur paie en oubliant les avantages dont ils jouissaient, tandis que leurs compatriotes se sont vite scandalisés de tels avantages, tout en considérant qu’ils étaient encore bien trop payés pour ce à quoi ils occupaient leur temps de travail.

Réévaluer les salaires de chacun comme il se doit et supprimer les privilèges de caste aurait l’avantage de réintégrer la Fonction publique dans la réalité de la société française.

Éviter aussi de revoir en notre pays ces sinistres défilés de la Révolution française où l’on promenait dans les rues au bout de piques, les têtes des “privilégiés” de l’époque.

Prions donc qu’il ne s’agisse pas là d’un simple effet d’annonce gouvernementale.

Oui, cela est très bien dit par Philippe RANDA, mais ce qui inquiète bien des contribuable, c’est le sort qui, peut être, sera fait aux petits emplois tels qu’aide à la personne, aides ménagère etc, au nom de la chasse aux niches fiscales.

Les cadeaux du fisc

L’employeur a droit à une réduction d’impôt sur le revenu lorsqu’il fait travailler un salarié à son domicile, qu’il l’emploie directement ou qu’il passe par une association agréée.

Mais les emplois de gardien, concierge et d’assistante maternelle n’ouvrent pas droit à la réduction.
La réduction d’impôt est égale à 50 % des sommes dépensées par l’employeur dans la limite de 12 000 €, quel que soit le nombre de personnes employées, ce qui revient à une réduction d’impôt maximale 6 000 €.

Ce plafond est majoré de 1 500 € par personne à charge ou pour chacun des membres du foyer fiscal âgé de plus de 65 ans, sans pouvoir dépasser 15 000 €.

L’année d’une première embauche ces deux plafonds sont portés à 15 000 euros et 18 000 euros.

Ce plafond est porté à 20 000 € pour les personnes invalides ou ayant à leur charge un enfant handicapé ou une personne invalide vivant sous leur toit et qui sont dans l’obligation de recourir à l’assistance d’une tierce personne (le plafond de 20 000 € s’applique également aux personnes qui rémunèrent un salarié au domicile d’un ascendant âgé de plus de 65 ans et qui remplit les conditions pour bénéficier de l’APA).

Ah, ce bon monsieur BALLADUR !!!

Voir en ligne : http://www.travail-solidarite.gouv....

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