Le Mur des Disparus : ce que j’en sais

, par  Jean Claude THIODET ✞ , popularité : 27%

Voila plusieurs jours qu’a éclaté un incident au sujet du "mur des disparus" de PERPIGNAN.

J’ai lu, observé et réfléchi, mais il me parait qu’il est temps, maintenant que je m’exprime sur ce sujet.

- Étant président du Cercle Algérianiste d’Avignon - Vaucluse, de 1993 à 2006,
- ayant appartenu longtemps au conseil d’administration national.
- organisant le 25°congrès à Avignon en novembre 1998,

j’ai naturellement assisté au congrès annuel du cercle national de novembre 2005 à PERPIGNAN.

Ce fut un très beau congrès.

Un certain nombre de représentants de familles de disparus y avaient participé et ont pu s’exprimer. J’en connaissais certains. Je n’ai pas manqué de féliciter Suzy SIMON-NICAISE pour le très beau travail qu’elle et son équipe avaient réalisé.

Comme cela avait été demandé par le Cercle National, j’ai accueilli au Cercle, Philippe BANON, le cercle d’Avignon était le plus proche géographiquement, bien qu’il ne demeurât pas dans le Vaucluse.

Depuis bien longtemps, P. BANON cherche et collationne des noms de familles touchées par le malheur, comme sa propre famille.
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Il s’est donc adressé au Cercle pour demander un listing des familles de disparus, ayant lui même quelques personnes qui lui avaient fait confiance. Ceci lui a été refusé au nom "du secret de l’information,"

Au séminaire annuel des président de 2006, j’ai reconduit la requête de Philippe et me suis heurté au même refus !

- Le problème de la discrétion demandée par les familles était facile à contourner : il suffisait d’écrire aux familles connues et de leur demander, "s’ils en étaient d’accord" de se mettre en rapport avec Philippe.

Ce fut un lever de bouclier général de la part des présidents présents !

Lors de la réunion annuelle de Santa-Cruz de NIMES en 2006, Philippe et deux de ses amis ont installé un stand des disparus : en face d’eux se trouvait le stand du cercle sur lequel Suzy Simon Nicaise faisait le battage pour augmenter son listing.

Demandant que ces listes soient croisées, Philippe s’est heurté à un refus catégorique, encore une fois !


- Que s’est-il passé dans les faits ?

Le Cercle Algérianiste en axant le congrès de PERPIGNAN sur le thème honorable et porteur des disparus n’avait qu’une idée, c’était d’augmenter son audience sur le dos des familles.

Le résultat était inéluctable, les divisions se sont multipliées :

Les quelque 80 noms que possédait Philippe BANON n’ont pas pu s’ajouter aux quelques 800 noms que possédait le cercle (source PRESSE).

Ce manque de sérieux a eu diverses conséquences : il est arrivé ce qui devait arriver !
Entre autres................

L’erreur grossière d’une famille déclarée disparue dont le nom avait été gravé sur le mur (toujours ça de plus) et dont tous les membres sont bel et bien vivants, et tant mieux pour eux, (coco ou non, ça ne change rien).


Bref, pour la gloire du Cercle Algérianiste ,

les PIEDS NOIRS ONT PERDU LA FIGURE !

Les familles acceptent-elles que leur peine immense soit utilisée à la seule gloire de certains opportunistes ?

Peut être serait il bon de le leur demander !

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