La France a peur ! Notre équipe nationale de football rencontre les îles Feroë…
Vous allez être déçus, je ne vais pas vous parler des peurs de la France, toute la capacité disponible sur le web ne suffirait pas à contenir leur énumération. Je ne ferai pas non plus de pronostic sur la rencontre France - Iles Feroë, je m’en tamponne. Le titre de cet article est seulement là pour racoler.
Non, je vais mettre à jour aujourd’hui une information qu’encore une fois aucun média n’a osé déterrer : les rapports étranges entre l’équipe de France de Football et France Télécom.
Mais, allez-vous me rétorquer en haussant les épaules, c’est normal qu’on n’en parle pas, il n’y a aucun rapport entre l’EdFdF et FT (je mets les initiales de l’Equipe de France de Footbal - EdFdF - et de France Télécom - FT - pour que ça aille plus vite) !
Détrompez-vous ! C’est ce qu’on vous fait croire ! On vous abuse, on se moque de vous, comme d’habitude, on prend les français pour des c… Parce que des rapports entre EdFdF et FT, il y en a plus qu’un curé peut en bénir : je ne vais pas tous les énumérer, il y en a de très techniques auxquels vous ne comprendriez rien, mais en voilà quatre à votre portée :
Les salaires. Le rapport entre le salaire des FT et des EdFdF est de 1 à 100 minimum (vous voyez bien qu’il n’y a pas de rapport, m’assènerez-vous).
Bien sûr que si, 1/100 est ce qu’on appelle un rapport en mathématiques. Et j’ajouterai que, aussi bien pour les FT que les joueurs de l’EdFdF, le salaire tombe tous les mois, quels que soient les résultats, comme chez les fonctionnaires. Quant aux promotions dans les deux entreprises, si elles se faisaient au mérite, on n’y trouverait pas autant d’incompétents (illustration parfaite du principe de Peter) – ce ne sont pas des rapports, ça ?
Les suicides. Chez FT, les employés se suicident quand ils n’arrivent pas à atteindre les objectifs inaccessibles qu’on leur fixe (enfin, qu’ils jugent inaccessibles, n’oublions pas que ce sont d’anciens fonctionnaires).
Chez EdFdF, que je sache, personne ne se suicide, me rétorquerez-vous encore, et je ne parle pas des objectifs, un cul de jatte y arriverait.
Peut-être, mais chez EdFdF ce sont les supporters désespérés qui mettent fin à leurs jours.
La communication. Aussi bien chez FT que chez EdFdF, les PDG sont reconnus comme des communicants hors pair : on ne comprend pas ce qu’ils disent, et il leur suffit d’ouvrir la bouche pour se mettre tout le monde à dos (sauf leurs propres chefs, la ligue pour l’un, la tutelle publique pour l’autre, qui leur gardent quoi qu’il arrive leur confiance).
Les résultats. Chez FT, l’entreprise gagne de l’argent. Chez EdFdF, ce sont les joueurs qui passent à la caisse. Dans les deux cas, les clients, eux, n’ont que les yeux pour pleurer.
Alors, convaincus ? Et encore, je le répète, je n’ai cité que quelques points de convergence. Mais, allez-vous me répliquer, vous n’avez pas raconté tout ça par hasard. A quoi donc voulez-vous en venir ?
Eh bien à ceci : deux entreprises qui partagent à ce point les mêmes valeurs, et dont les défauts de l’une sont les qualités de l’autre et inversement, doivent impérativement fusionner dans les plus brefs délais !
Jugez-en vous-mêmes : à la tête de FT/EdFdF, le couple Domenech/Lombard : Domenech aux RH, et ce sera fini des suicides d’employés de FT (puisqu’encore une fois, personne ne s’est jamais suicidé depuis que le Raymond est à la tête d’ EdFdF - les clients se suicideraient peut-être, mais ça, on s’en fout). Lombard au management : FT gagne de l’argent face à des concurrents autrement redoutables que les îles Feroë ou l’Autriche, il n’y a pas de raison qu’il ne fasse pas gagner des matchs à l’ EdFdF face à des chèvres. Simple et efficace. Domenech/Lombard, le ticket doublement gagnant !
Dernière minute : les rumeurs qui associent certains éphèbes de l’équipe de France de Football et notre ministre de la Culture sont sans fondement (volé à Sacha Guitry, mais je n’ai pas pu me retenir).