L’Homme. Cet être si doux...
Au début de son temps, l’homme aurait été créé, puis sa suite issue d’une union avec un être fait à partir d’un os allongé formant la cage thoracique de ci de lui premier créé. Bien compliqué. Ou bien serait descendu d’un arbre, ou bien aurait évolué comme toute chose dans une nature de la galaxie. A chacun d’imaginer et de croire ce qu’il en entend. Nous austres, gens du dessous de la terre, qui se faisant, nous connoître depuis l’avant début des temps, avons nostre petite idée sur le sujet qui nous donnoît force de satisfaction car à l’homme, avons fourni mainte fois son équipage en plastrons, lances, espées d’estocs et de tailles, masses et maints coustelas. Le tout sans effort de nostre part, la violence en son l’esprit étant dans sa nature. Car une chose est certaine, depuis que le premier, cerveau évoluant depuis son premier silex taillé et du fémur animal qui l’ont aidé à tuer son prochain, il n’a cessé depuis ce temps là de travailler à perfectionner l’art et la manière de satisfaire l’instinct qui le pousse vers la violence. Nécessité biologique, à savoir ?
L’éthologie, la science du comportement détermine il est vrai, que sa vie lui impose une agressivité et une organisation sociale rigoureuse le forçant à se garder de tous côtés, ayant la nature, les fauves et les hommes contre lui à fin en questeur de trouver, de gagner ou négocier sa nourriture et son espace vital, instincts fondamentaux dont les plus puissants sont la défense de son territoire et de son espace social. Jusqu’à maintenant, c’est cette nature qui a exigé la survie des espèces échappant à la conscience et à l’intelligence. Mais les rapports des hommes entre eux ne dépendent pas toujours de rythmes biologiques individuels. Nous austres, les démons de l’Enfer y avons rajouté des réactions combatives, bellicistes par l’exaltation d’anges aux ailes tachées de sang car tout homme a dans le cœur un guerrier qui sommeille, qui enchante ses rêves avec des luxes de cruauté, d’envie et de pouvoir.
De la violence, surtout celle issue de la guerre, n’est-ce pas la fête par excellence, des plus intenses et des plus folles sous tous les Cieux, lorsque des hommes de guerre armés et vêtus de leurs plus belles parures aux cuirasses étincelantes, aux métaux précieux finement ciselés, coiffés de casques aux cimiers ornés de plumes multicolores ou de bérets amarante se font valoir. La fête se prolonge dans de grandes parades, de danses, de défilés, de carrousels, sous Parthénon ou Arcs de Triomphe de Forum, pour l’amusement le plus populaire de l’homme dit civilisé.
S’il arrive tant soit peu à survivre dans la nature, à se préserver des fauves et de faire sa place parmi ses semblables, l’homme pourra-t-il survivre en supprimant les conflits et les armes qui en dépendent, conséquences et arbitres forcés des querelles entre les groupes humains. Certains affirmeront que ceci dépend de l’autorité des gouvernements, des facteurs dominants des sociétés, de leur cohésion et de l’ordre éthique, bien sûr mais…
…mais voilà. Il y a aussi les religions ! Qu’apportent-elles vraiment à l’Humanité ?
Belzebuth