Hypothèses ...

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Et si ... ce pays n’était plus vraiment gouverné par ces élus du peuple qui nous font tant de ronds de jambes avant les élections ... et si peu après !

Et si ... le pouvoir avait vraiment changé de mains ... Europe oblige ... pour passer subrepticement de celles des élus à celles de la haute fonction publique, cette oligarchie ministérielle soviétisée qui, pour l’essentiel, ne pense qu’à elle-même, à imposer à la société active le poids de son autorité démesurée et à lui faire payer le cout de ses erreurs et de ses incompétences multiples et variées.

Et si ... la seule explication rationnelle à cette gabegie étatique que nous vivons au quotidien était que cette haute fonction publique se moque éperdument de l’intérêt général et n’est vraiment préoccupée que par le carriérisme au sein de “l’Establishment” ... Grandes Ecoles obligent ... et par la pérennité du système.

Et si ... ce pays était désormais gouverné comme à Guignol ... depuis ces arrières décors de la république par ces tireurs de ficelles embusqués, aussi puissants qu’anonymes, à grands renforts de bastonnades correctrices ... amplifiées et cautionnées par tous ces jocrisses de l’information qui font la claque au premier rang de l’actualité.

Et si ... la démocratie réelle et véritable, la République, n’était plus qu’un vestige d’un passé lointain et révolu, certes encore présent à la mémoire de quelques “chibani”, mais complètement évacué de celle des plus jeunes après leur passage obligé à l’Education Nationale.

Voila une hypothèse de gouvernance parallèle ou occulte qui expliquerait bien des choses ... bien des situations et en tous cas ces politiques hasardeuses, incohérentes et bancales ... qui sont maintenant de règle et se terminent toujours par de soi-disantes décisions qui partent « en jus de boudin » avant même d’avoir été appliquées et qui restent perpétuellement incompréhensibles au citoyen ...

Il en va ainsi de la dette, par exemple, sujet sérieux s’il en est, et de la difficulté ... insurmontable nous dit-on ... à mettre en oeuvre cette fameuse règle d’or qui équilibrerait (acceptons-en a priori l’augure ...) nos recettes et nos dépenses, ce que chaque français et même le plus con n’ayant pas fait l’ENA (comme Toto ! ) peut aisément comprendre ... en réduisant radicalement les dépenses extravagantes de l’administration, de l’Etat et de la représentation nationale devenue pléthorique et inutile au fil des jours ... Europe oblige ... mais aussi, bien sur, de la myriade d’administrations régionales et locales qui en est le prolongement naturel et excessif.
( exemple : l’article des Echos du 19 Aout 2011 publié ici même : « un cautère sur une jambe de bois » )

Pendant qu’on nous fait un cinéma indécent sur le prétendu assainissement programmé des finances publiques ( ... comme demain on rase gratis, y aura pas de problème ! ) sans aucun résultat substantiel enregistré à ce jour eu égard à l’énormité des montants cumulés et des gaspillages chroniques qui perdurent ... on constate que l’administration dans son ensemble, imperturbablement, persiste à jouer à chaque échelon au sempiternel jeu des subventions reçues ... et sans vergogne dilapidées ... notamment au profit des jouisseurs institutionnels de plus en plus nombreux ... sans que personne ou presque ne pipe mot.

Le moment est peut-être venu de s’apercevoir que ces Etats dans l’Etat, outre leurs privilèges particuliers, détiennent un pouvoir prépondérant qu’il faudra bien un jour remettre dans le droit chemin démocratique ... de préférence avant la faillite ... si nous voulons retrouver nos équilibres perdus, sauver notre civilisation et, accessoirement, redonner au citoyen confiance dans ses institutions ... ce qui, et pour tout dire, n’est pas une mince affaire ...

On peut redouter que cela ne s’enfante que dans la douleur !

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