Si vis pacem ...

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Il faut comprendre Monsieur Gaudin et ses fantasmes.

Son secret désir : expulser les militaires du camp de Carpiagne qui n’ont rien à faire là.

Car en bon politicien de la IVeme , dont il est l’une des nombreuses résurgences, il constate que sur un terrain militaire ... il n’y a pas d’électeur !!

A ses yeux c’est une sorte de calamité ... d’autant plus que ceux qui y circulent votent le plus souvent du côté d’Aubagne.

Donc, cette enclave désertique ... ce no man’s land sur le territoire de la cité phocéenne, une sorte de verrue ou d’oedème sans aucun potentiel électoral, fait terriblement souffrir l’élu quasiment historique de cette bonne ville de Marseille.

Inadmissible, insupportable !!!!

Car rendez-vous compte, braves gens ... sur ce territoire vierge, combien d’électeurs pourrait-il y avoir s’il était, par exemple, habité par des Parisiens ... grâce au TGV payé par d’autres ?

Et voilà que soudain le fantasme de Monsieur Gaudin, le point d’orgue de sa longue carrière, l’aboutissement du roman photos qu’il se bâtit entre deux siestes sous la coupole sénatoriale prend corps : expulser les militaires du camp de Carpiagne !!

Et voilà que cette idée devient possible grâce à un lampiste inattendu, un petit adjudant trop zélé, trop professionnel et trop consciencieux dans l’exercice de son métier qui lui fournit la miraculeuse occasion qu’il attendait depuis si longtemps ... en foutant malencontreusement le feu à cet espace si propice à la construction d’une nouvelle ville radieuse car pleine de nouveaux électeurs ... pour remplacer in extremis la masse défaillante de tous ces corniauds qui ne votent plus pour Mr Gaudin-le-Magnifique.

Ce fut inespéré. Il s’est donc engouffré dans la brèche !

SI VIS PACEM ELECTORALEM ... PARA BELLUM ... lui aurait suggéré les mânes de "Gastounet".

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