5 octobre 2011  Débat PS n°3  : François 2 épinglé, ce n’est pas possible  ! Les commentateurs admiratifs disent qu’il a encore réussi à ne pas fâcher ses concurrents afin de ménager un soutien dont il aura besoin pendant la vraie course qui suivra ce galop d’essai. Même quand Martine lui a rappelé que sa promesse de ne pas augmenter les impôts serait mise à mal par les 2,5 milliards nécessaires pour recruter 60 000 enseignants, loin de riposter, il a fait valoir que cela pouvait être financé en économisant les 2,5 milliards que coûtent aujourd’hui les redoublements des élèves. Martine a bien souligné que les redoublements pouvaient être utiles, mais projetons plutôt l’école de demain selon F2.

Selon lui, on doit rétablir ces 60 000 postes supprimés par la droite et pour financer ce surcoût nécessaire, il suffit de ne plus faire redoubler les élèves.
F2 imagine-t-il de retirer du système scolaire les enfants qui doivent redoubler, bien sur que non  !
Par conséquent, lorsque le corps enseignant jugera qu’un écolier est inapte à suivre les cours de la classe supérieure il faudra donc obliger cet écolier à passer dans cette classe. Ainsi d’échec scolaire en échec scolaire, les écoliers seront poussé vers le haut.
Peut-être même qu’on supprimera cet anachronisme qu’on appelle le bachot ce qui donnera à notre nouveau système éducatif 100% de réussite. Bravo  !
Mais un élément essentiel de l’équation économique ayant  échappé à F2, je m’empresse de l’aborder ici.
Selon F2 on va donc supprimer les redoublements qui entraînent un besoin d’enseignants  supplémentaires justement évalués par F2 lui-même à 2,5 milliards soit environ 60 000 enseignants. Donc en réaffectant ces 60 000 enseignants devenus disponibles on rétablit la situation antérieure.
Alors pourquoi recruter  ?
Certes F2 marque des points avec ces recrutements, mais combien en perd-il en bousillant encore plus le système scolaire français  ?  
Dans ses campagnes électorales F1, plus malin, n’aurait jamais fait une pareille bourde.