EXCLUSIF. Mohamed Merah était une "cible privilégiée" de la DCRI

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(extraits de l’article)

Prosélytisme

Pour la DCRI, Merah présente un intérêt "pour notre thématique, mais sa fiabilité nécessite une évaluation par le service départemental". Ce qui pourrait expliquer la liberté qu’a eue Merah pour agir ou du moins la lenteur de la police pour remonter jusqu’à lui après le premier meurtre commis à Toulouse, mais surtout après les assassinats des militaires à Montauban, où la piste djihadiste devenait de plus en plus concrète. D’ailleurs, dans l’une de ses auditions devant les policiers, Abdelkader Merah, toujours détenu pour complicité présumée, expliquera qu’après Montauban la piste terroriste djihadiste ne faisait plus aucun doute pour lui !

De fait, les documents déclassifiés démontrent que la mouvance radicale toulousaine est sous surveillance depuis plus de dix ans. Une note d’avril 2008 témoigne même du prosélytisme d’Abdelkader Merah, vu à 2 heures du matin en train de tenter de convertir au radicalisme des jeunes du quartier des Izards au pied de leur immeuble. En mars 2011, les notices individuelles de Mohamed et d’Abdelkader Merah, mises à jour dans le cadre du "suivi des djihadistes", décrivent "un comportement inquiétant".

Voir en ligne : http://www.lepoint.fr/societe/exclu...

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