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Contre-pouvoir et moyen de pression
Les échanges sur nos forums des derniers jours parlent de contre-pouvoir, de moyens de pression et soulèvent la question de savoir comment se faire entendre par les élites de la Nation.
Une interview de François de Closets, à propos de son dernier livre « Le divorce français » parue sur le journal Le Point du 28 février dernier, apporte un éclairage intéressant.
Nous sommes passés à l’ère de la démagogie, dans laquelle l’élite instrumentalise les grandes valeurs pour masquer sa perte de crédibilité
Aujourd’hui « chacun veut imposer sa vision de la sociéte et diaboliser celle de l’autre » affirme le journaliste. « Un peu comme dans un couple dont aucun des deux partenaires n’accepteraient la moindre concession »
Pour imposer cette vision, il suffirait de faire partie de l’élite.
Et pour appartenir à cette élite, des passages réguliers à la télévision avec la possibilité de faire pression sur le gouvernement, seraient une autoroute royale.
Encore faut-il détenir la bonne cause.
« La lutte contre les corporatismes, par exemple, n’offre pas le même genre de gratifications, voilà pourquoi elle est beaucoup moins répandue. Nous sommes en fait le pays des droits acquis plus que des droits de l’homme. Et toute cause qui n’engendre aucun profit, soit idéologique, soit matériel, pour une partie de l’élite est délaissée. »
Gare aux groupes non structurés, ils seront impitoyablement ignorés, aussi essentielle que soit la cause qu’ils défendent.
Gare aussi à ceux qui ne sont pas dans le coup, pas « chics », ou porteurs d’aucune démagogie.
L’élite n’a aucun bénéfice médiatique à en tirer.
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Voir en ligne : François de Closets en pétard contre les élites