Vous avez dit "REPENTANCE" ?

, par  Jean Claude THIODET ✞ , popularité : 25%

A PROPOS DE LA MORT DE LA FRANCE SUD-MEDITERRANEENNE…

… les 3 « R » : Repentance…. Reconnaissance …..Réhabilitation …

….sans oublier le 4ème « R » : celui de notre Résilience

A propos de l’Algérie française, du combat de l’OAS, de la colonisation en général, nous avons noté qu’il est fait un usage immodéré du terme de « repentance ». Ce substantif prétend évoquer un sentiment, qu’il est obligatoire d’éprouver lorsque l’on évoque la page coloniale de l’histoire de France, l’Algérie française, la guerre d’Algérie et le combat ultime de l’OAS. A la seconde même où ses usagers prononcent le mot de « repentance », ils doivent obligatoirement faire référence à un sentiment de regret douloureux de leurs erreurs et de leurs péchés. Sentiments obligatoires dont le vécu est exigé, aujourd’hui, par un code moral imposé par la pression médiatique. Code moral qui dans peu de temps jouira de la force d’une loi.

Cette loi exigera peut-être, sous peine de sanction pénale, que l’on souffre lors d’un rappel du passé colonial de la France. Et que l’on soit éventuellement condamné lorsque, tout au contraire, l’on est animé de la volonté et du courage d’évoquer les « effets bénéfiques de la colonisation ».

Pour le pouvoir, l’opinion, la mode morale actuelle, cette dernière thèse des bienfaits de la colonisation est indéfendable. Elle est sacrilège. Elle sera susceptible, peut-être, d’entraîner un jour des sanctions pénales en vertu de la loi « Gayssot ».

Néanmoins, ce sentiment de repentance pour être éprouvé avec une sincérité historique absolue doit être nécessairement précédé d’un effort de recherche.

Une recherche qui doit aboutir à une Reconnaissance des faits historiques.

Celle-ci doit être conduite de la même manière que l’on dresse un acte d’accusation. Cet effort exige donc une identification, c’est-à-dire, répétons le, une reconnaissance des évènements liés à la colonisation en général, et tout particulièrement à cette grande page historique « Algérie Française ». C’est donc un diagnostic qu’il faut poser avant de proposer une sanction. C’est-à-dire en l’occurrence, une attitude contrite de repentance. Mais ce diagnostic doit s’établir en deux temps.

Premier temps de la reconnaissance

Il s’appuie sur des faits, sur des évènements qui se sont déroulés tout particulièrement durant la période « Algérie Française » puisque c’est ce chapitre qui nous intéresse aujourd’hui au tout premier chef.
Donc c’est bien établi : reconnaissance = connaissance des faits.

Deuxième temps de la reconnaissance

Il consiste à formuler des hypothèses sur ce qu’il serait advenu de l’Algérie française, si l’on était allé jusqu’au bout de son accomplissement. C’est-à-dire jusqu’à l’ABOUTISSEMENT de la colonisation. C’est-à-dire jusqu’à l’INTEGRATION qui, pour s’accomplir, exigeait une victoire militaire totale sur le FLN d’abord, une adhésion du peuple algérien de confession musulmane aux exigences de la laïcité ensuite. Laïcité qui, seule, dans le respect de la foi et du culte des uns et des autres, aurait enfin ouvert la voie de l’Egalité. Car celle-ci, en l’absence d’une laïcité vécue dans tous les actes quotidiens de la vie, était impossible à instaurer en Algérie.

Mais il existe aussi un 3ème temps dans cet effort de reconnaissance, que l’hypocrisie de l’information officielle prétend nous interdire de connaître et d’approfondir.

Troisième temps de la reconnaissance

Il concerne une étude des conséquences identifiées, acceptées ou subies, des bouleversements identitaires, associe-culturels ou plus exactement ethnico-culturels qui affectent aujourd’hui la France dans sa réalité historique. Un temps de la reconnaissance qui va jauger, qui va quantifier, l’effet colonisateur secondaire que la France est en train de subir. Parce qu’elle a négligé, parce qu’elle a dédaigné l’Algérie française. Dédain exprimé au nom de quoi ? au nom d’impératifs économiques. Au nom de la valeur ajoutée des investissements. La valeur ajoutée, voilà l’étendard perpétuel du capitalisme financier, inspirateur, décideur, organisateur et exécuteur de la mort de l’Algérie française, par le relais du Général De Gaulle et du gaullisme fossoyeurs de la France Sud-Méditerranéenne.

Ce troisième temps de la reconnaissance, doit s’étendre aussi à une étude de ce qu’il est advenu des peuples abandonnés. Des peuples décolonisés. Par pudeur respectueuse nous n’évoquerons pas la misère, la dénutrition, la détresse existentielle dans lesquelles sont plongés les peuples africains dans leur ensemble.

Nous voulons tout particulièrement insister sur le sort qui, dans l’esprit des gaullistes, aurait dû être celui des Français d’Algérie, du peuple Pied-noir dont aujourd’hui encore, on ne veut pas dire, parce que je suis le seul à l’avoir écrit mille fois, qu’il était et qu’il est toujours une fraction vivante de la Nation française. Un peuple qui, pour éviter le génocide auquel on acceptait de le soumettre, s’est réfugié derrière le combat ultime de l’OAS. Un peuple qui, dans la meilleure des hypothèses, aurait été obligé de vivre courbé en Algérie, s’il avait été obligé, pour son malheur, de rester là-bas.

Ce troisième et dernier temps de la reconnaissance doit être, évidemment, complété par une évaluation des drames subis par notre peuple. Les assassinats, les enlèvements, les disparus, les Harkis massacrés, les soldats prisonniers, mutilés avant d’être rituellement immolés. Nos commandos OAS tués à l’ALAT de SIDI BEL ABBES, dans l’OUARSENIS, au chemin des Crêtes, au chemin Laperlier, Boulevard Thiers, à Belcourt et ailleurs, parce que leur courage et leur clairvoyance les avaient engagés dans l’ultime combat.

Voilà schématisée la totalité de la Reconnaissance, le premier « R » que l’on doit en quelque sorte bien capitaliser, avant de s’attarder sur le contenu des 2 autres « R ».

-  celui de la repentance que nous avons évoqué dès le début de cette étude.
-  celui de la réhabilitation que nous étudierons à la fin de cette même étude.

Mais il est difficile de s’extirper de cet effort de Reconnaissance sans faire référence à toute une litanie de paroles du Général De Gaulle. Paroles fort instructives qui permettent de comprendre la signification historique du gaullisme cinquantehuitard. Paroles qui illustrent à la fois l’insubstance gaulliste et qui illustrent néanmoins aussi le reniement et la trahison dont furent victimes les Pieds-Noirs, les musulmans partisans de l’Algérie française, l’Algérie elle-même, la France, l’Europe et l’Occident chrétien.

La vérité est parfois difficile à détecter au milieu des déclarations apparemment solennelles émanant du grand chef d’Etat que prétend avoir été le général De GAULLE, « Le prince de l’équivoque » comme le rappelle l’auteur britannique, socialiste, Alistair Horne dans son livre « L’histoire de la guerre d’Algérie ».

L’équivoque est constamment entretenue, en effet, dans l’échelonnement des citations que je soumets à votre appréciation.

1957 « Bien sûr l’indépendance viendra, mais ils sont trop bêtes là-bas pour le savoir ».

Le mépris est toujours latent dans le propos du Général De GAULLE. « Ils sont trop bêtes là-bas », il pense certainement au peuple pied-noir et aux français musulmans partisans de l’Algérie française. Et à l’armée française.

A propos de cette citation, il convient de rappeler, en substance, des propos échangés entre De GAULLE et un interlocuteur dont j’ignore l’identité :

« Mon général, les hommes c’est comme des mouches, ce n’est pas avec du vinaigre qu’il faut les prendre mais avec du miel ».

« et bien moi, voyez-vous, je les prends avec de la m... »

Ce propos m’ayant été rapporté verbalement, au mois de décembre 1968, par le Général Salan alors qu’il vivait encore rue Théodore de Banville à Paris, il ne m’est pas possible de donner une référence plus précise.-----

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Juin 1958 « Je vous ai compris ! »

Juin 1958 « Vive l’Algérie française ! »

Une précision : certains hagiographes du Général De GAULLE, comme Robert Philippe, ont tenu à préciser la signification de ces termes. Nous prenant pour des arriérés mentaux, ils prétendent que, lorsqu’il évoquait l’Algérie française, le Général entendait une Algérie, qui, comme la Gaulle était restée romaine, serait restée sous une influence historique française.

Juin 1958 « L’Afrique est foutue, et l’Algérie avec ! »

Ce n’est pas du regret qui est manifesté dans ce propos mais de l’agacement qui évoque plutôt un sentiment de rejet, de dégoût.

Octobre 1958 « L’indépendance algérienne ? Dans 25 ans Delouvrier ….. »

Un propos qui permet de supposer que l’indépendance de l’Algérie était mal vécue par tous ceux qui se dévouèrent corps et âme, cependant, à la volonté du Général De GAULLE.


Janvier 1959
« L’Algérie a choisi la paix ».

Mars 1959 « L’armée française ne quittera jamais ce pays et moi, le Général De GAULLE, je ne traiterai jamais avec ces gens du Caire ou de Tunis ».

Voilà une affirmation bien imprudente. Car c’est effectivement avec les gens du Caire et de Tunis que De GAULLE a traité tout le temps, depuis 1956, par l’intermédiaire de BOUMENDJEL.

Mai 1959 « Une nouvelle Algérie liée pour toujours à la France… »

Août 1959 « La paix est une nécessité. Cette guerre absurde… »

Cette guerre était effectivement absurde. C’est la raison pour laquelle il fallait la gagner dans les plus rapides délais, sans lésiner sur les moyens, sans se laisser influencer par l’opinion internationale. Il aurait fallu que notre armée se comportât en armée véritablement révolutionnaire.

Septembre 1959 « Je considère qu’il est nécessaire que le recours à l’auto-détermination soit ici et maintenant proclamé ».

C’est la synthèse du reniement. C’est la synthèse de la contradiction. C’est le summum de la trahison.

Janvier 1960 « Une solution qui soit française ».

De GAULLE vient de subir le choc du 24 janvier 1960, le peuple d’Alger gronde. C’est le début de la semaine des Barricades d’Alger. Il est inquiet quant au comportement de l’armée. Il ménage donc l’opinion.

Janvier 1960 « Comment pouvez-vous écouter les menteurs et les conspirateurs qui vous disent qu’en accordant le libre choix aux Algériens, la France et De GAULLE veulent vous abandonner, se retirer de l’Algérie française et la livrer à la rébellion ? »

Par rapport aux propos de septembre 1959, cette question posée par le Général De GAULLE illustre une véritable synthèse de l’escroquerie intellectuelle la plus totale.
Il laisse supposer que lui, de GAULLE, reste partisan d’une solution française, alors que depuis 1956, il complote avec BOUMENDJEL et par l’intermédiaire de celui-ci, avec FEHRAT ABBAS, pour l’indépendance de l’Algérie.


Mars 1960
« L’indépendance, une folie, une monstruosité … la France ne doit pas partir. Elle a le droit d’être en Algérie. Elle y restera…. ».

Je me souviens d’avoir, personnellement, écouté cette phrase alors que j’étais dans ma cellule à la prison de la santé avec mes autres camarades accusés du procès des Barricades d’Alger. Elle fut prononcée à l’occasion de la seconde « tournée des popotes » effectuée par le Général De GAULLE. Quelques semaines après l’épisode des Barricades d’Alger.

Pour l’opinion publique française et algérienne, elle semblait exprimer une volonté affirmée du Général De GAULLE de remporter la victoire. Ce propos fut confirmé d’ailleurs, dans ce même discours, par l’ordre que De GAULLE donnait aux soldats français d’aller chercher les armes des rebelles « là où elles se trouvaient ».

Il faut lever une équivoque à propos de ces paroles. La voici : lorsque cette phrase fut prononcée, elle illustrait au plus haut point la complicité opérationnelle qui liait De GAULLE à FEHRAT ABBAS.

Car, en cas de cessez le feu, FEHRAT ABBAS et les membres du GPRA qui siégeaient au Caire et à Tunis, savaient très bien qu’ils n’avaient aucune pitié à attendre de la part des maquisards de FLN de l’intérieur. Ces derniers s’étaient engagés à trancher la gorge de ces révolutionnaires de palace dès qu’ils remettraient les pieds en Algérie.

Donc, pour FEHRAT ABBAS, il était d’une importance vitale, au sens propre du terme, que le cessez le feu en Algérie fût précédé d’un anéantissement des maquis FLN de l’intérieur. De GAULLE et FEHRAT ABBAS étaient d’accord pour massacrer du combattant FLN, pour permettre au GPRA de l’extérieur de prendre livraison de l’Algérie que De GAULLE était prêt à offrir en holocauste à la rébellion algérienne. A la suite de cette certitude on comprend la genèse et la signification de l’affaire SI SALAH. Avec la signification du massacre d’Oran du 5 juillet 1952 comme ultime conséquence de cette sordide manœuvre que constitue l’affaire SI SALAH

10 mars 1960
« L’indépendance, c’est la clochardisation ».

Si cette dernière phrase du Général De GAULLE illustre sa véritable pensée, cela signifie qu’il ne se préoccupait pas de l’état dans lequel il abandonnerait l’Algérie après la mise en application de sa décision d’abandon, qu’il avait toujours essayé d’occulter par le moyen de l’incohérence de ses propos. Ou plutôt grâce à elle.

Ces quelques citations constituent le matériau fondamental de la Reconnaissance

-  du crime contre l’intelligence,
-  du crime contre l’honneur,
-  du crime contre l’humanité
- 
commis par les fossoyeurs de l’Algérie française.

Nous avons esquissé précédemment une schématisation de la repentance. Nous avons insisté, d’une façon un peu plus nourrie, sur le chapitre de la reconnaissance.

Il nous faut maintenant réfléchir sur le 3ème « R », celui de la Réhabilitation et en même temps, sur le 4ème « R » dont il n’est jamais question : il s’agit du « R » de notre Résilience.

La Réhabilitation c’est l’ensemble des attitudes et des décisions qui feront recouvrer l’estime et la considération aux combattants de l’OAS de Métropole et d’Algérie, aux Harkis, et à l’ensemble des combattants volontaires de confession musulmane. A ceux qui ont tout engagé pour éviter deux drames.

Premier drame : une amputation de la France Sud-Méditerranéenne avec toutes les conséquences que cette amputation allait entraîner sur le destin et l’identité ethnico-culturelle de la mère patrie, de l’Europe et de l’Occident tout entier.

Deuxième drame : il s’agit de celui que voulaient éviter, dans l’urgence, les combattants de l’OAS. C’était le génocide de notre peuple Pied-noir, le génocide des Harkis, et éventuellement une dhimmitude de notre peuple français d’Algérie.
Nous avons échoué en ce qui concerne les Harkis, puisque plusieurs dizaines de milliers d’entre eux furent massacrés. Les massacres plus récents du Burundi, du Ruanda, du Congo et d’ailleurs, illustrent tout logiquement les acquis les plus appréciables de la décolonisation.
Nous avons réussi, néanmoins, en ce qui concerne le sauvetage de la vie et de la liberté des Français d’Algérie dans leur immense majorité.
Faut-il nous « réhabiliter » pour avoir « OSÉ » conduire ce combat ? pour avoir OSÉ contester la décision du Général De Gaulle ? Oui.

Il faut non seulement nous réhabiliter mais il faut nous rendre les honneurs.

Cette fois, c’est au Général De Gaulle que nous faisons appel. D’après Alain PEYREFITTE, l’homme de Colombey a déclaré :

Les gens de l’OAS me haïssent parce qu’ils sont aveuglés par leur amour de la France, quant aux complices du FLN, ils me haïssent tout autant parce qu’ils sont aveuglés par leur haine de la France.

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Cette réhabilitation nous avait été déjà consentie cependant, par de nombreux hommes politiques.

Et c’est en pensant à eux que je soumets à votre attention quelques extraits de déclarations faites au Sénat, lors de la séance du 21 mars 1962. Ils furent publiés dans le Journal Officiel du 22 mars 1962.

Le cessez le feu avait provoqué un séisme émotionnel chez beaucoup d’hommes politiques français. La défaite passait mal !

Page 88 « … l’Algérie indépendante que l’on nous prépare, sera ce que veulent qu’elle soit, à l’intérieur comme à l’extérieur, les révolutionnaires que nous constituons aujourd’hui de nos propres mains, en Gouvernement de quinze départements français arrachés à la République.
Quinze départements français et ses millions d’hommes et de femmes qui croyaient à nos promesses…, des millions d’ Algériens parmi les plus humbles que notre armée s’était engagée, d’honneur, à ne jamais abandonner…. » Bernard Lafay Sénateur de Paris.

« C’est le règne de la peur autant que du mensonge ».

« Forcera-t’on l’armée de la République à inscrire sur ses étendards d’atroces victoires, celles d’Alger, d’Oran, de Bône, remportées demain sur des patriotes désespérés ! ».

C’était tout cela la perfidie gaulliste : transformer la défaite honteuse que De GAULLE a fait subir à la France, en victoire sur les « patriotes désespérés de l’OAS ».

Merci à Bernard Lafay d’avoir tenu publiquement ces propos au Sénat en 1962

Page 91 « La seconde blessure de la décolonisation, pour nous peut-être la plus grave, c’est le sentiment de l’injustice. Nous avons l’impression que nous sommes trahis et reniés, que nous sommes victimes d’une ingratitude parce que nous avons apporté beaucoup de bien ».

« … , ces Français d’Algérie, nous en connaissons beaucoup. Nous pensons à eux…. Ceux qui rentreront, ils doivent être accueillis avec tous les moyens nécessaires, peuvent amener à notre économie, leur expérience, leur savoir, leur labeur, leur dureté. Ils peuvent être un ferment pour l’économie française comme cela s’est toujours produit à l’occasion d’une émigration.

Merci à l’ancien président du Conseil Edgard Faure, d’avoir rappelé ces évidences.-----

Le quatrième R

Mais il reste notre 4ème « R ». Celui de notre Résilience.
C’est un terme que j’ai vu souvent employé dans des sens apparemment discordants. Personnellement, je fais rarement usage de ce terme. Je trouve qu’il identifie, au mieux possible, ce que doit être le soubassement de notre volonté de défendre le combat passé et révolu pour l’Algérie française.

De même, que la résilience d’un matériau définit un nombre qui caractérise la résistance aux chocs d’un matériau ou d’un métal, ce terme doit être retenu comme significatif d’une mémoire de la matière qui refuse la rupture. La destruction. Une protestation intime de la matière contre son propre anéantissement. Cette résistance à la rupture, c’est un travail, au sens que l’on donne à ce terme en physique.

A partir de ces considérations pseudo-scientifiques, nous définissons la résilience comme l’expression de notre collectivité à ne pas être détruite dans sa vitalité, sa détermination, et sa compétence à faire savoir ce que fut véritablement la thèse historique « ALGERIE FRANCAISE ».

Pour le moment notre résilience est toujours active. Elle s’exprime à travers nos réflexions, nos rapports, nos livres.

CONCLUSION :

LA RECONNAISSANCE, elle est illustrée avant tout par l’infamie qui est intimement liée aux opérations et décisions qui ont abouti à l’abandon de l’Algérie française.

LA REPENTANCE, c’est le sentiment que doivent éprouver les responsables de la mort de l’Algérie française.

LA REHABILITATION, c’est l’honneur qu’il faut rendre officiellement aux combattants clandestins et aux combattants officiels de l’Algérie française. Aux combattants de l’OAS, de Métropole et d’Algérie, ainsi qu’aux Harkis.

LA RESILIENCE c’est l’aptitude de notre peuple à ne pas oublier son histoire et à conserver dans les replis de son âme, cette force qui nourrira un jour, peut-être, la naissance d’un 5ème « R ».

LA RENAISSANCE d’un enthousiasme national français et européen. Une renaissance enfin clairvoyante qui permettra de faire face à l’avenir incertain qu’ont bâti les fossoyeurs de l’Algérie française c’est-à-dire de la France Sud-Méditerranéenne.

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