Vidéosurveillance, une amputation supplémentaire de nos libertés ?

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Lorsque vous êtes en déplacement et que vous payez l’autoroute à l’aide de votre carte bleue, tout le monde sait, à commencer par votre banquier, où vous êtes allé.

Pour peu que vous payiez le restaurant, l’hôtel, quelques achats avec cette même « Carte Bleue », on pourra vous suivre « à la trace » aussi efficacement que si vous aviez été suivi par un « détective privé »…

On dispose là de tous les moyens de savoir si vous êtes allé voir votre maîtresse, si vous l’avez amenée au restaurant, dans quel hôtel vous êtes éventuellement allés…etc.

Ce n’est pas tout ! Si pendant vos déplacements, dans votre ville ou dans une autre, vous trimballez votre téléphone portable, vous pouvez être suivi, « en temps réel » car votre « Portable » est en communication constante avec au moins trois « antennes relais ». C’est la fameuse « triangulation » que tout navigateur doit maîtriser pour « faire le point » et savoir quel « cap » prendre pour atteindre son « objectif », à cela près que là, ce sont trois « antennes relais » qui situent, en permanence votre téléphone portable à la surface de la terre. « Pisté » sans s’en douter… !

Comme si tout ceci n’était pas encore suffisant, voilà que nos Politiques veulent installer de plus en plus de « caméras de vidéosurveillance » dans tous les coins et recoins de nos villes, dans les transports en commun, dans les rues, avenues et boulevards, dans les magasins, etc.

Georges Orwell avait déjà décrit la situation dans son fameux « 1984 ». Les rues, les appartements, le territoire entier truffé de micros et de caméras qui enregistrent en continu tous les faits et gestes de la population afin que la « Police de la Pensée » puisse voir, écouter, contrôler la « bonne conduite » du « Peuple ».

Oh, bien sûr, c’était « pour leur bien », pour qu’aucun « citoyen » ne représente une « menace » pour ses contemporains, et surtout aucune menace pour « Big Brother » (who is watching you !)…

[*Et vous, quelle est votre réaction, face à cette réduction croissante de nos libertés de mouvements ?*]

Moi, je dois avouer que je me sens sans cesse plus « oppressé », plus « gêné aux entournures »…

Jean.

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