Un regard.. façon poème retransmis ici !!

, par  MORA , popularité : 8%

L’Afrique des colonies – 40 ans après ! -

Colonisation, colonisés, colonies,

De par les temps qui courent, autant de mots honteux,

A qui l’on veut donner un relent sulfureux,

Par gauchisme, jalousie ou démagogie.

La France elle-même, la "Gaule", ne l’a-t-elle pas été ?

Et les romains ne lui ont-ils pas apporté,

Une manière de vivre, une civilisation,

Dont elle sut profiter, avec juste raison.

Les arabes, quant à eux, ne se sont pas privés,

D’envahir cette Afrique, en chassant les berbères,

Au nom d’un islamisme extrémiste et austère,

Aux effets néfastes, sans cesse renouvelés.

Ils s’égorgent maintenant, sans rimes ni raisons,

Hommes, femmes et enfants, sauvagement entre eux,

Au nom d’Allah, le grand, le miséricordieux,

Et nos grands" intellects" se taisent. Quelle dérision !

Nous, les derniers colons, pieds-noirs, encore en vie,

Avons comme nos aînés, vécu cette épopée,

Sans pour autant, "esprit de culpabilité",

Avec même la fierté, d’une grande œuvre accomplie.

Nos anciens en ont bavé, trimé et sué,

En asséchant, défrichant, semant et plantant,

Dans cette terre neuve, dans ce sol qui attend,

Et ce, depuis des lustres, qu’on veuille le travailler.

Une expression dit bien, que certains d’entre nous,

Ne se sont pas gêner de faire " suer le burnous ",

Nous en sommes bien conscients, car toute société,

Compte souvent, en ses membres, des brebis égarées.

Nous en étions natifs, nous y avons vécu,

Et le travail, non plus, ne nous faisait pas peur,

Tout le monde vivait bien, beaucoup mieux qu’à cette heure,

Dans toutes ces colonies, que nous avons perdues.

Que l’on cesse, maintenant, ces contrevérités,

Que les médias assènent en toute liberté,

Ces colonies, mais sans conteste aussi, la France,

Ont ensemble profité de cette dépendance.

Leur développement conjoint de beaucoup s’est accru,

Mais ces beaux pays, par nous laissés, clés en main,

N’ont pu se maintenir, ont essayé, en vain,

Certains surnagent, les autres se déchirent, se tuent. 

Ces quelques évidences, jamais ne paraîtront

Dans une France minée, par une crise des valeurs,

Qui avaient fait, durant des siècles, toute sa grandeur,

A nous de le dire, tant que nous le pourrons.

Crions sur les toits, nous n’en avons pas peur,

On nous dit " grande gueule " eh bien montrons la leur !

Pour faire pendant à ceux, qui en toutes occasions,

Mobilisent les médias, pour donner des leçons.


CARTIER Charles

Caissargues. Avril 2002

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