Quelqu’un cache t-il quelque chose ?

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..reçu par mail ...

Chers amis, chers compatriotes,

Il y a une semaine une jeune fille de 25 ans, compatriote PN, nous
a alertés concernant l’intrusion de la FNACA dans le camp de
Rivesaltes, haut symbole mémoriel de la communauté des Harkis.

Les retours des associations d’Anciens combattants, de Harkis
et de la "base" PN ont été très nombreux. A quelques exceptions
près, les associations PN ont observé un silence assourdissant...

Aujourd’hui, par personne interposée, nos "importantes" associations
PN nous demandent à Alexandra et à moi de nous mettre en veilleuse,
nous interdisent de nous occuper de cette affaire et exigent de nous que
nous laissions faire les "présidents d’associations" qui eux savent faire,
ont les contacts, négocient... dans une transparence toute relative..

Que les insignifiants retournent à leurs occupations... L’élite est là pour
gérer... avec les résultats que nous pouvons tous mesurer...

Personnellement, je me moque de savoir qui tirera la couverture à soi.
Mon seul but est que la VERITE apparaisse.
Que certaines associations, dites de premier plan, se voient voler la
vedette est le moindre de mes soucis. Qu’ils s’octroient des succès
qui ne sont pas les leurs, libre à eux !

J’offre tout le crédit des actions réussies à n’importe quelle association,
pourvu que notre combat soit une réussite.

En revanche, je dénie le droit à n’importe quel président de m’intimer
l’ordre de me retirer parce que cela lui fait de l’ombre.

Ou alors comparons nos histoires familiales et voyons qui a le plus de
légitimité...

Messieurs les présidents qui me donnez l’ordre de me retirer afin que vous
puissiez vous mettre en avant, je vous dénie le droit de m’imposer le silence
parce que vos ambitions s’accomodent mal de ma liberté de parole.

Je ne chasse pas sur vos terres, je ne cherche aucun carte de visite, je
n’ai aucune ambition personnelle. Mon seul but est que la souffrance des
miens soit reconnue... Je donnerai les détails personnels à tout email
privé.

Messieurs les présidents qui exigez que je me taise, pour vous laisser
négocier dans des salons feutrés, vous vous coupez de la réalité, vous
oubliez les souffrances de vos semblables, vous rentrez dans un circuit
politique qui oublie le sens de notre combat.

Messieurs les présidents, à mon tour de vous interdire de vous permettre
de contacter une amie afin qu’elle me transmette le message que vous n’avez
pas le courage de me donner : "Tais-toi ! Et laisse nous faire !"

J’ai autant de droits que vous de me rebeller. La valeur d es gens ne repose pas
sur un statut associatif, et sur de jolies cartes de visite sur papier glacé, mais
sur des principes, des convictions de coeur.
Je vous interdis à mon tour de me demander de me taire, pour servir vos
ambitions, parce que ma démarche est celle de la parole que je porte au
nom des massacrés de ma famille le 5 juillet à Oran.
Et vous, quels fantomes vous autorisent à parler ?

Je sais que vous ne répondrez pas, enfermés dans votre propre
suffisance... Le menu fretin ne vous intéresse pas, alors que
vous devez normalement le représenter...

J’adresse ce message à exactement 5 877 correspondants.
Qu’ils me disent si je dois vous laisser le champ libre.
Je me plierai à la majorité des avis.

Lionel VIVES

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