Que va-t-on faire des Boat People de Corse ?

Lundi 25 janvier 2010, par Jean Claude THIODET ✞ , popularité : 2%

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Tribune|

Cent vingt quatre Kurdes sont "naufragés" sur la cote sud de Corse. Vingt d’entre eux sont placés en centre de rétention. La Ligue des Droits de l’Homme, naturellement, crie au scandale. Quel avenir pour ces nouveaux "boat people" ?

Article de "la Provence" du 24 janvier 2010

Vos commentaires

# Le 25 janvier 2010 à 09:30, par eam1 En réponse à : Que va-t-on faire des Boat People de Corse ?

C’est une P....N de bonne question !! Quelle est la bonne réponse ??????????
# Le 25 janvier 2010 à 10:22, par L’Expatrié En réponse à : Que va-t-on faire des Boat People de Corse ?

Ces "boat people" arrivent juste au moment où est posée la question :"qu’est-ce qu’être français" !!! et bien l’on pourrait répondre : obtenir des papiers (visa, carte d’identité) afin de percevoir toutes les allocations et aide possibles (Dieu sait s’il y en a !), un travail (alors que des français de souche sont au chômage), et tout l’appui des organisations (ligue des droits de l’homme, et j’en passe car il y en a beaucoup !).
L’on est incapable de contrôler nos frontières et l’on accepte tout étranger sur notre sol....il est vrai que le droit du sol donnera d’office la nationalité française à leurs enfants, notion qu’il faudrait bien revoir !!!
D’autre part, on nous dit que ce sont des malheureux dans leur pays....mais j’en doute car ils ont été capable de verser des sommes importantes aux passeurs (j’ai entendu dire de l’ordre de 10 à 15000 euros)...ça ne se trouve pas facilement...à moins de travailler avec une bonne situation (surtout dans les pays d’où ils viennent), voler, faire des "casses".....
Je pense que la France ne se fera respecter que le jour où elle aura le courage de retourner tous ces immigrés ...à eux de défendre leurs intérêts dans leur pays !
# Le 25 janvier 2010 à 12:02, par MORA En réponse à : Que va-t-on faire des Boat People de Corse ?

Tenter de répondre à cette question est plutôt complexe !

D’un côté les "gnans-gnans" ont quand même raison ! On n’est pas des sauvages et on ne rejette pas les gens à la mer.... on est théoriquement un peu + civilisé que çà !

D’un autre côté si on fait trop "facilement" les choses, ce sera un signe fort pour le trafic et les passeurs vont s’en donner à coeur joie !

Donc quoique l’on fasse on est coincé !

Sous réserve d’en savoir +, il est évident que cette opération a été super bien montée ! Et que le système utilisé semble performant (vu la quantité d’enfants et l’état "officiel" des immigrants) il s’agit là donc d’un cas TRES suivi et regardé par tout le monde !

Si çà marche bien, il va y en avoir un paquet d’autres !

Proposons que les membres de la LDH, Cimade, rsf et autres joyeusetés d’un autre siècle, reçoivent chez eux personnellement chacun de ces "futurs européens" !

Ceci dit, la situation est complexe ! On ne peut pas rejeter les gens à la mer ou même les renvoyer (et où ?) et comment ?

Place aux idées nouvelles et aux approches un peu moins "cucupanier" de nos humanistes qui nous mettent chaque jour qui passe, dans des situations ingérables !
# Le 26 janvier 2010 à 11:05, par pakamieuksa En réponse à : Que va-t-on faire des Boat People de Corse ?

Je pense que le problème de ces "nouveaux boat people"se décompose en deux paragraphes.

-Tout d’abord, découvrant ces "réfugiés" sur une plage de corse au mois de Janvier, que pouvait-on faire, que fallait-il faire ?

– Il y avait la solution de les laisser sur la plage : hommes femmes et enfants, se débrouiller tout seuls pour survivre pu périr. Solution inhumaine difficilement envisageable, il faut en convenir.
– Il y avait la solution d’affréter dans l’urgence un navire, (lequel) et de les reconduire sans aucun délai chez eux.. Oui, mais où ?
– Il y avait la solution de les recueillir dans l’urgence et de leur fournir, pour commencer, on toit,de la nourriture et des conditions d’hygiène minimum.

C’est cette troisième solution qui a été adoptée, en plaçant rapidement les 20 plus fragiles de ces personnes dans ce qui s’appelle "un centre de rétention".

Horreur, s’exclament les bien pensants (que nous nous sommes pas, naturellement) !!

Bien,sûr, si ces centres s’étaient appelés, par exemple " centre social d’hébergement et de protection des immigrants clandestins en attente d’une régularisation rapide et sans condition" tout le monde aurait probablement applaudi !! Même, peut-être nos excellents amis de la LDH !!!

-Vient ensuite le second paragraphe ! Et après les premier jours pendant lesquels on a assuré l’hébergement, la sécurité et la subsistance de ces personnes dont le besoin d’aide était indiscutable, que va-t-on faire d’eux ?

Et c’est là que se pose le vrai problème.

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