Vive la rentrée !! Devenez "promoteur" d’une projection de "La Valise ou le cercueil" ! (...)
Pour ma fille.. FR3
TRANSMIS PAR JOSSELINE REVEL-MOUROZ
Amitiés
Nicole G
Fri, 09 Oct 2009 15:57:08 +0200
Von : "Assistant Mediateur Programmes" <assistant.mediaprog>
An : "Assistant Mediateur Programmes" <assistant.mediaprog>
Réponse : Pour ma filleBonjour,
Nous avons bien reçu votre courriel, qui faisait suite à la diffusion
par France 3 samedi 26 septembre du téléfilm "Pour ma fille".J’ai transmis vos réactions auprès de la direction de la fiction de la
chaîne et de la production qui ont souhaité vous livrer les éléments de
réponse ci-dessous :"* Pour ma fille * est un film sur une femme meurtrie par l*assassinat
de sa fille et qui cherche à connaître la vérité sur sa mort.
Nous, producteur, auteur, et réalisatrice voulions traiter la
thématique de la vengeance, et de son aveuglement, dans les codes du
film policier.
Le personnage singulier de la criminelle est avant tout une femme
blessée, arrachée à sa terre, trompée par son mari et craignant de
perdre son fils.
Le film aborde également les secrets de famille, la résilience, et le
parcours difficile d*un homme pour échapper à l*emprise de sa mère
affectée par la maladie.Concernant le patronyme "Gavino", nous l’avons choisi parce qu’il est,
d’après nos recherches, assez répandu dans la communauté pied-noir. Il
ne visait en aucune manière un chanteur, inconnu de nous, et donc
l’utilisation de ce patronyme n’est aucunement diffamant à son égard.L’action de "Pour ma fille" se situe dans la communauté pied-noir, afin
d’évoquer leur retour douloureux en France après guerre, alors que
certains ont relancé des domaines viticoles en perdition. C’est
d’ailleurs clairement dit par le personnage de "Grégoire"au début du
film.Si la propriétaire du domaine Gavino est une meurtrière qui réagit de
manière raciste, elle porte à elle seule cette singularité. Et jamais il
n’est dit ni sous-entendu dans le film que tous les pieds-noirs sont ou
pourraient être racistes.Bien au contraire : et le défunt mari de Mme Gavino, et son fils
Christophe, sont le contre exemple parfait, puisqu’ils sont tous deux
tombés amoureux, et pour l’un d’une algérienne, et pour l’autre, d’une
jeune française d’origine algérienne. Et tous deux sont pieds-noirs. Le
film s’achève d’ailleurs sur ce fils dénonçant les crimes de sa mère,
refusant d’assumer sa névrose, qui trahit à ses yeux l’héritage de
tolérance du père.Pour finir, l’auteur de ce film est issu de l’immigration polonaise.
Ses grands-parents sont d’anciens mineurs ayant laissé leur vie dans les
mines de charbon. Il comprend la difficulté de s’intégrer en France et
d’y trouver sa place, et surtout la reconnaissance du pays.Le film n*a en aucune manière été écrit pour porter atteinte à la
communauté pied-noir. Malgré tout, si notre propos vous a semblé
désobligeant, nous nous en excusons.La productrice,
Le scénariste,
La réalisatrice. "J’espère que ces quelques lignes vous permettront de comprendre comment
cette fiction a été construite.Je vous remercie d’avoir pris la peine de nous faire part de votre
sentiment,Salutations attentives,
France Télévisions
Médiation des programmes