Libye : Les moyens militaires de l’armée libyenne du colonel Kadhafi

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Armée libyenne : Miliciens et gardes révolutionnaires...

Avant l’insurrection qui agite la Libye depuis le mois de février 2011,
l’armée libyenne comptait environ 76.000 militaires d’active,
appuyés par 40.000 miliciens et surtout 3.000 gardes
révolutionnaires
d’une loyauté à toute épreuve à l’égard du
régime du colonel Kadhafi.

Selon les différentes estimations, et avant les évènements, l’armée de Terre
était forte de 50.000 hommes, auxquels il faut ajouter 25.000 appelés. Les
forces aériennes libyennes disposaient de 18.000 militaires et la marine
libyenne, la plus pauvre en terme d’effectifs, de seulement 8.000 marins.

Le colonel Kadhafi s’est toujours méfié de la fidélité
supposée de ses forces armées. Visiblement, il n’avait pas tout à fait tort
puisque seulement 15.000 militaires « réguliers » lui sont restés loyaux.
Aussi, le dirigeant libyen compte surtout sur le corps des gardes
révolutionnaires et le bataillon d’élite Khamis, commandé par
le plus jeune de ses fils. Ces effectifs ont été complétés par l’apport de
mercenaires, dont on ignore exactement le nombre, venus principalement du Tchad
et du Mali.

Vient la question des moyens militaires. Dans l’ensemble, ils sont plutôt
vétustes et datent de l’époque soviétique. Et malgré la fin de l’embargo, en
2004, après que le colonel Kadhafi fut redevenu « présentable » aux yeux
de la communauté internationale, le potentiel libyen n’a pas été modernisé,
malgré la commande – faite trop tard – de 4 milliards de dollars d’armements
passée auprès de la Russie.

Ainsi, la marine met en oeuvre trois bâtiments de
surface
et les deux sous-marins de conception soviétique de la
classe Foxtrot
ne seraient, apparemment, plus en mesure de prendre la
mer. Cela relativise les menaces du colonel Kadhafi « d’exposer le bassin
méditerranéen à un grave danger non seulement à court terme mais aussi à long
terme », même si deux frégates ont participé à la reprise de Ras Lanouf, le 11
mars dernier.

Quant aux matériels de l’armée de terre libyenne, une
partie est tombée aux mains des insurgés. Avant les troubles, elle pouvait
compter sur un millier de blindés, une centaine de véhicules
de reconnaissance, plus de 2.000 pièces d’artillerie ainsi que
sur 420 missiles sol-air. Cela étant, bien qu’obsolètes, des
chars T72 sont toujours efficaces contre des combattants inexpérimentés et sans
chaîne de commandement…

Pour ce qui concerne l’état des avions de combat des forces
aériennes libyennes
, bon nombre d’entre eux ne sont plus
opérationnels. La plupart sont de conception soviétique (MiG 23, MiG
25, MiG 21, SU-17 et 24
) et 6 d’entre eux auraient été perdus depuis
le début des troubles, dont 2 Mirage F1 français, partis à
Malte. Dans le cas de l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne, ils ne
devraient pas poser trop de problèmes. En fait, les troupes loyalistes se
servent davatange des hélicoptères d’attaque pour combattre la rébellion.

ONU Résolution 1973 : Zone d’exclusion et frappes aériennes sur la Libye de Kadhafi

Le plus épineux reste la capacité de défense anti-aérienne
libyenne
. Une trentaine de sites de missiles sol-air
sont disposés le long de la côte méditerranéenne. Or, c’est
par là que viendront les avions de combat de la coalition internationale qui
est en train de se mettre en place pour appliquer la résolution 1973
des Nations unies
. Et c’est sans compter sur les missiles
Manpad SA-7,
qui sont l’équivalent du Stinger
américain
, qui peuvent toucher des appareils étrangers dans le cas où
ils seraient contraints d’engager une colonne blindée des forces loyalistes. Ou
même encore des canons anti-aériens ZSU 23-4 Shilka, qui,
dirigés par radar, sont redoutables.

Source : Zone Militaire

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Règne

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Voir en ligne : http://infos.fncv.com/post/2011/03/...

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