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Le Soir d’Algérie confond la FNACA et l’OAS Ou : l’art de s’emmêler les pinceaux
La désinformation sévit partout, et c’est pire en Algérie
Là, ça vaut son pesant de cacahuètes. Et c’est la FNACA qui va être aux anges !
Le journaliste du Soir d’Algérie, Khadidja Baba-Ahmed - depuis son bureau situé pourtant à Paris - termine ainsi son article daté du 17 mars 2012 :
[red]"Le communiqué ne dit mot d’ailleurs sur les très nombreuses commémorations du 19 Mars organisées par les anciens OAS et maintenues sans que l’Etat s’en émeuve, ni les interdise, ce qui serait parfaitement son droit."[/red]
Oui, vous avez bien lu : ce sont les anciens OAS qui commémorent le 19 mars en France ! Un scoop !
Pour le Soir d’Algérie FNACA et OAS, c’est kifkif.
Messieurs de la FNACA, voilà où mène la réécriture de l’histoire qui encourage ce journaliste à jouer les Tartuffe quand, persistant dans son élan, il affirme entre autres bêtises : "le plus grand crime commis sur les harkis est celui de leur abandon dans des camps de la honte par l’Etat français qu’ils ont servi".
Et les tortures, les dépeçages à vif, égorgements et autres raffinements barbares du FLN envers les hommes, femmes, enfants harkis, et européens, tous désarmés, on les met où dans ce conte ? Sous le tapis de l’histoire, parce que, pour ces assassins, c’est toujours la faute de l’autre ?
L’immaturité de tels écrits, incapables d’auto-critique, donne la clef de tous les mensonges. Au point de se contredire entre le titre et la conclusion, mais qu’importe puisqu’il s’agit de se placer en maître à penser (de pacotille) et d’orienter les consciences aux ordres de Boutef.
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L’article entier ici, si ça vous intéresse :
L’État français cède aux ultras et décide de ne pas commémorer le 19 Mars
De notre bureau de Paris, Khadidja Baba-Ahmed, Le Soir d’Algérie, 17 mars 2012
La décision est tombée dans l’après-midi de vendredi. Un communiqué du ministère de la Défense informe que l’Etat n’organisera aucune commémoration nationale du 19 Mars – Accords d’Evian du cessez-le feu — et explique que la décision a été prise « dans le souci de ne pas raviver les plaies d’une page douloureuse » de l’histoire de France. Jusque-là, rien de bien particulier, sauf peut-être que l’on oublie que la page a été bien plus douloureuse pour ceux qui ont subi 130 ans de domination coloniale.
La suite du communiqué est révélatrice des pressions qui ont amené à cette décision. « Si le 19 Mars évoque la joie du retour des militaires français dans leurs familles, il marque également l’amorce d’un drame pour les rapatriés, contraints au déracinement et le début d’une tragédie pour les harkis, massacrés dans les semaines qui suivirent, au mépris des accords d’Evian ».
C’est dit et en cette période de ratissage des voix — celles des nostalgiques de l’Algérie française n’étant pas des moindres —, il semble qu’il vaut mieux laisser les choses en l’état et dans le même temps faire oublier que le plus grand crime commis sur les harkis est celui de leur abandon dans des camps de la honte par l’Etat français qu’ils ont servi.
Le communiqué ne dit mot d’ailleurs sur les très nombreuses commémorations du 19 Mars organisées par les anciens OAS et maintenues sans que l’Etat s’en émeuve, ni les interdise, ce qui serait parfaitement son droit.
K. B.-A.
http://www.algeria-watch.de/fr/arti...
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