Vive la rentrée !! Devenez "promoteur" d’une projection de "La Valise ou le cercueil" ! (...)
L’Algérie se réveillerait-elle ?
J’ai lu sur LIBERTE internet, journal algérien un article qui m’a stupéfaite !
Intitulé :
Dans un témoignage sur Djamila Bouhired - Zohra Drif dénonce le révisionnisme historique
qui s’insurge contre un révisionnisme algérien.... qui battrait en brèche leur vérité historique (celle des illuminés assassins !) - je n’en croyais pas mes yeux !
Article à lire :
http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=117524
Avec ainsi un peu d’espoir pour les générations en cours et à venir en Algérie !
Extraits :
Nous sommes à la veille du 5 Juillet, la fête de l’Indépendance et de la Jeunesse. Pourtant, j’ai un goût amer qui n’arrive pas à disparaître. Cauchemar. C’est le premier mot qui m’est venu à l’esprit en ouvrant un hebdomadaire algérien. J’ai mis du temps à réaliser que je ne rêvais pas. En 2009, dans la presse de mon pays, des journalistes ont présenté un article avec un grand titre infamant barrant toute la page : “Djamila Bouhired n’a jamais été torturée”. Peut-on se taire devant un tel sacrilège ? Si je me tais, si nous nous taisons, bientôt on écrira en Algérie, comme Massu, que Larbi Ben M’hidi s’est suicidé dans sa cellule, qu’il y a eu très peu de victimes le 8 Mai 1945 ou encore, pourquoi pas, que de 1830 au 5 juillet 1962, la France coloniale n’a fait qu’essayer de pacifier et civiliser notre peuple barbare. Ailleurs, on appelle cela du révisionnisme.
et aussi !!
C’est cela qu’en 2009, avec légèreté et désinvolture, un journaliste algérien reproche à Djamila Bouhired et à Youcef Chahine. Le mensonge et l’insulte ont commencé dans la presse coloniale. Je suis atterrée de lire aujourd’hui dans mon pays, sous la plume d’un compatriote, ce que nous n’avons eu cesse de combattre. Certains compagnons sont morts, ils ne peuvent plus se défendre. Nous sommes encore en vie alors que le travail de révisionnisme a déjà commencé. Nous allons nous aussi disparaître. Que lira-t-on dans cinquante ans dans la presse algérienne ? Cette question, au-delà des mensonges sur Djamila Bouhired, nous interpelle tous. Il est plus que temps de tirer la sonnette d’alarme : notre société est gangrenée. Comme peuple, comme nation, comme État, l’avenir de l’Algérie est gravement compromis si on ne revient pas à la vérité historique pour mettre un terme à cette infâme entreprise de dénigrement et de destruction de nos symboles.
S’il s’agit d’un signe que le couvercle de la marmite du silence s’ouvre, c’est bon !