Ces propos d’Esther BENBASSA nous amènent à constater qu’il en est du débat sur l’identité nationale comme des poupées russes ou des tables gigognes. Chacun y voit midi à sa porte, et ouvre à qui mieux mieux un nouveau sous débat.

Racisme de base, anti-islamisme, xénophobie en tous genres, antisémitisme, et bientôt, pourquoi pas régionalisme, anti-breton, anti-provençaux ............

Qu’est-ce que c’est aujourd’hui que l’antisémitisme, et quel est son impact dans un pays où la communauté juive n’atteindrait pas sept-cent-mille individus, pratiquement tous français de très longue date, et occupant dans son ensemble un niveau élevé de l’échelle sociale et intellectuelle ?

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En affichant une telle paranoïa, les juifs ne sont ils pas eux mêmes l’un des catalyseurs de ce "nouvel antisémitisme" ?

On peut s’interroger !!

Oui, mais......

Si l’on se réfère à la définition de Fernand BRAUDEL, pour qui un Français est " un condensé d’européens ", que doit on faire des Français d’origine maghrébine, musulmans et juifs séfardes, français depuis de nombreuses années pour beaucoup d’entre eux, parce que , justement, ils ont fait un choix de société, ou parce qu’on le leur a imposé (décret CREMIEUX) et qui se sont soumis aux règles de vie et aux obligation de leur nouvelle nationalité, en profitant, certes des avantages ainsi acquis, mais dans la plus parfaite honnêteté ?
Là se pose alors la question du bien fondé de l’inquiétude d’ Esther BENBASSA ;