Vive la rentrée !! Devenez "promoteur" d’une projection de "La Valise ou le cercueil" ! (...)
Harkis tous à Paris le 13 juin 2009...
13h30 devant l’Assemblée Nationale…
Ci dessous un article du site : Septième Tibune.fr
Une présence remarquée à un endroit à la fois stratégique et symbolique
Retour sur le récit de leur présence…
Le 5 mai à 5h du matin, trois hommes s’enchaînent à trois lampadaires devant l’Assemblée Nationale. Abdallah Krouk est l’un d’eux. A 43 ans, il fait partie des français de la deuxième génération de Harkis. Des députés pratiquement en robe de chambre et en chaussons assistent à la scène et l’un d’eux prend même des photos. La préfecture de Police est en alerte et ce sont trois compagnies de CRS qui sont dépêchées sur les lieux. A la tête de l’une des compagnies : un pied-noir. Il connaît les Harkis. Ce sont ceux qui ont été armé par la France pour combattre sous le drapeau français avant d’être désarmés puis abandonnés à la vindicte populaire algérienne du FLN. Ces poteaux, le long du Palais Bourbon sur le Quai d’Orsay, ne seront pas des poteaux d’exécution. Il ne faut pas moins de vingt minutes aux policiers pour les détacher, en raison des grosses chaînes qui les maintiennent droits comme un piquet, fiers comme un point sur le "i", comme pour remettre les points sur les "i" du mot Histoire. Direction : le commissariat du 17e arrondissement. Coups de fils au ministère de l’Intérieur. Les trois hommes sont relâchés sans coup férir. Abdallah dépose une demande d’autorisation de manifester, demande aussitôt accordée. Depuis le 7 mai, il occupe la place du président Edouard Herriot à côté de l’Assemblée de nationale où il manifeste, banderoles et affiches à l’appui, pour la reconnaissance des droits des Harkis de France.