Est-ce que la place de la Turquie est encore à l’O.T.A.N ?

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Est-ce que la place de la Turquie est encore à l’O.T.A.N ?
par Daniel Pipes jeudi 16 avril 2009, par Annie Lessard, Marc Lebuis

« L’OTAN est confrontée à un problème totalement nouveau – celui de la présence de l’islam radical, incarné ici par la Turquie, à l’intérieur de ses propres rangs.
Avec la fin de la Guerre Froide, la mission de l’OTAN a changé et certains ont vu l’islamisme comme le nouvel ennemi stratégique. Il semble que nous assistons à l’émergence d’une institution entravée de l’intérieur, incapable de s’opposer à la principale menace stratégique de crainte d’offenser un État membre ».

La Turquie s’est opposée à la nomination du Danois Anders Fogh Rasmussen comme Secrétaire général de l’OTAN lors du sommet de l’Alliance tenu en Allemagne au début du mois.
L’impasse a été dénouée après d’intenses tractations, et la fourniture de « garanties » par Barack Obama au gouvernement turc.
La Turquie s’opposait à la candidature de Rasmussen à cause de sa défense de la liberté de la presse lors de la crise des caricatures de Mahomet en 2005.

Les bouffonneries turques autour de la succession à la tête de l’OTAN ont amené Bernard Kouchner, le ministre français des Affaires étrangères, à faire volte-face sur l’accession de la Turquie à l’UE. Il n’est plus partisan de cette accession, parce que, a-t-il déclaré, « j’ai été très choqué par cette forme de pression qui a été exercée sur nous lors du sommet de l’OTAN ».

Rappelons aussi que pour Tayyip Erdogan, le Premier ministre de Turquie, l’islam modéré, ça n’existe pas. Voici sa vision de l’islam :
« Les mosquées sont nos casernes, les minarets sont nos baïonnettes. Les coupoles nos casques et les croyants nos soldats ». —Erdogan, cité par Salim Mansur

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