Bastien THIRY
[(Ce même article est reconduit d’années en années ! Déjà en 2007, 2008, 2009, 2010 et aujourd’hui 2011.)]
L’aube du 11 mars 1963, Jean Bastien-Thiry est passé par les armes au fort d’Ivry. Cette exécution politique est la dernière qu’ait connue la France à ce jour.
La victime est un polytechnicien de 35 ans originaire de Lunéville, marié et père de trois fillettes. Scientifique brillant et de stature internationale, il oeuvre à la Cité de l’Air, à Paris, avec le grade de lieutenant-colonel, quand sa conscience est bouleversée par le drame algérien.
"Ce jour était un samedi. Mme Bastien-Thiry voulait aller faire son marché à Bourg-La-Reine. Jean gardera les enfants. Tôt le matin, il sort. Il n’est pas rasé, il n’a même pas mis de cravate. Il conduit simplement la voiture au garage, car il a une petite réparation à faire et il revient tout de suite. Il n’est jamais revenu.
Pourquoi n’a-t-il pas gagné l’étranger ? Pourquoi n’est-il pas, par exemple, resté en Angleterre, alors qu’il se trouvait officiellement à Farnborough, entre l’attentat et l’arrestation ?
C’est simple, a répondu Mme Bastien-Thiry, parce qu’il estimait que son devoir était de ne pas fuir."
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Site internet sur Bastien THIRY : http://www.bastien-thiry.fr/
Voir en ligne : Sur l’encyclo