Quelques mois après le huitième anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton a envoyé un mémo déplorant que les donateurs privés en Arabie saoudite « constituent la principale source mondiale de financement des groupes terroristes sunnites ».

Le document fait partie des câbles diplomatiques américains obtenus par WikiLeaks et divulgués aujourd’hui par un groupe de journaux, dont le New York Times, qui publie ce dossier illustrant le peu de progrès réalisé par les Américains pour stopper les millions de dollars qui servent à financer les activités d’Al-Qaïda, des talibans et du Hamas, entre autres groupes radicaux.

Dans son mémo de décembre 2009, la chef de la diplomatie américaine fait notamment état de la difficulté de « convaincre les dirigeants saoudiens de considérer le financement terroriste en provenance de leur pays comme une priorité stratégique ».

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Quand donc les pays occidentaux comprendront qu’il y a des liaisons dangereuses.

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L’amitié de la famille Bush avec les rois du pétrole saoudiens avait été dénoncée par les démocrates mais nous constatons que les nouveaux dirigeants des U.S.A. n’ont pas changé d’affinités ; nous devons même admettre que Barak Obama a une certaine tendance à se rapprocher des ennemis d’hier.