Le redoutable espion israélien arrêté en Arabie Saoudite refuse de parler - par Guy Millière

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La nouvelle s’est
répandue dans tout le monde musulman, et s’est trouvée relayée par les agences de presse française avec le plus grand sérieux : à juste titre, car c’est une affaire sérieuse et
grave. 


Un espion israélien a été arrêté en Arabie Saoudite. On ne connaît pas le nom de l’espion. On sait
juste que c’est un jeune vautour. Lors de son arrestation, il a refusé de se démasquer et de répondre dans l’une des langues en lesquelles on s’adressait à lui, ce qui est le signe qu’il a reçu
une formation à la clandestinité par le Mossad, aidé sans doute en cela par la CIA. 


La preuve indubitable de son appartenance au Mossad a été fournie par un bracelet d’identité portant
le nom d’une université israélienne, qu’il n’a pas eu le temps de détruire avant que les forces de police s’emparent de lui. 


L’université qui a fourni la bague a déclaré que le vautour avait été bagué dans le cadre d’une étude
qu’elle menait sur les migrations et les déplacements des grands oiseaux dans la région. Mais le gouvernement saoudien n’est pas dupe, et sait qu’il s’agissait là d’une couverture. Le monde arabe
n’est pas dupe non plus. On prend un vautour, on le bague, on l’envoie en mission, et on prétend ensuite que c’était de la recherche scientifique.

 

En Arabie Saoudite, comme dans le reste du monde arabe, on est bien plus avancé qu’en Israël et
ailleurs sur terre en tous les domaines, et on sait démasquer les imposteurs. On sait que l’intelligence hors du commun des vautours leur permet de manier des appareils très
sophistiqués. On sait que nombre de vautours se sont convertis au judaïsme et sont devenus citoyens israéliens, alors que dans le reste du monde, on imagine naïvement que ce sont de simples
volatiles. 


Le vautour du Mossad fera l’objet d’interrogations plus poussées et restera en prison, au secret jusqu’à
nouvel ordre. 


Le recours à des vautours espions vient après celui de requins formés spécialement par Israël pour
apeurer les vacanciers dans la station balnéaire de Sharm El Sheiqh, et après le recours à des méduses téléguidées sur les plages syriennes, comme le révélait voici quelques semaines la presse du
beau pays de la famille Assad. 


Les services saoudiens s’intéressent désormais de près aux mouches drosophiles qui, disent les plus
grands scientifiques du pays, ont une capacité de mémoire supérieure à l’être humain et sont envoyées en nombre chaque année par Israël aux fins d’observer les faits, gestes et propos de
militaires et gouvernants du monde arabe, avant de venir faire leur rapport en Israël. On dit même à Riyad que les Israéliens, lors du recrutement des mouches drosophiles leur font subir des
sévices sexuels aux fins de les soumettre, ce qui a donné lieu à l’expression « sodomiser les mouches ». Les Israéliens ne reculeront décidément devant rien. 


Heureusement que les scientifiques et les services de sécurité saoudiens veillent.


Guy Millière


Voir en ligne : http://www.drzz.info/article-le-red...

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