Merci GOOGLE...

Vendredi 12 décembre 2008, par MORA , popularité : 9%

Nouveautés | 11 |

Devant me déplacer vers le Sénat cet après midi, j’ai eu la curiosité de visiter Google Map puis mappy.fr pour voir si j’y allais en voiture (très difficile depuis que PARIS a basculé dans l’horreur des bobos !) ou bien en métro !

Sachant bien sûr que je mettrais plus de temps en métro !

Alors payer un ou deux PV ? ou marcher un peu ? en se gazant un max avec tous ces véhicules qui roulent au ralenti puisqu’on en peut plus circuler....

Bref, me voici sur Google ! Et là oh surprise, je découvre les vues à 360° !

Bluffant !!

Pour le plaisir, voici l’entrée du SENAT !

Faites le et voyez tout !! GÉNIAL !

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Vos commentaires

# Le 12 décembre 2008 à 11:41, par Bécassine En réponse à : Merci GOOGLE...

Magnifique le progrès, l’ Internet et ces images.

Mais tu sais Marc, les Sénateurs (comme toi :-)) ) ont un chauffeur, une voiture particulière et les P.V "connaît pas"
# Le 12 décembre 2008 à 12:33, par MORA En réponse à : Merci GOOGLE...

çà ne me choque pas que les sénateurs aient des facilités.

Ce qui me choque ce sont les doctrinaires qui ne réfléchissent jamais et pensent détenir la vérité unique !! la leur !
# Le 12 décembre 2008 à 13:57, par " Titi " parisien En réponse à : Merci GOOGLE...

Attendez ; c’est lointain , mais aprés mon retour de là - bas j’ai habité rue de Vaugirard il y avait en face de chez moi l’école de cinématrographie ,et je ne pense pas que le Sénat soit là . Plutôt une entrée dans le jardin du Luxembourg . J’y ai passé des longues heures , mais c’est la seule chose que je n’ai pas visité . Le Sénat .

Ma promenade préféré , partir de Saint - Michel , l’Odéon , Saint Germain , Saint Placide , Vavin , Raspail , Montparnasse ( la tour immense n’était pas encore construite il y avait à la place un petit cinéma de quartiet , un bain douche , un pressing ) puis rue de Vaugirard , ou rue du Maine , Pont Mirabeau , place Vendôme , Champ Elysées ( où je travaillais ) , et l’Arc de triomphe . En mai 68 une femme avec son manteau avait essayé d’éteindre la flamme , mais d’autres s’étaient interposés .

J’ai tout visité ( sauf les égoûts , trop de monde ) et cet opéra et cet opéra comique ( l’aprés - midi à l’opéra comique , le soir à l’opéra , tout en haut 5 francs , pour le blédard que j’étais Paris m’émerveillait .
Une anecdote . Au tout début on me donne rendez - vous Place d’Orléans , je demande à plusieurs personnes : s’il vous plaît : la Place d’Orléans , et je me retrouce sur une immense place . J’insiste et cherche comme chez moi , Bab el Chäaba , une porte voûtée prolongée par des murailles .

J’ose même pas raconter . Un vrai boujadi .

Et le Général JOUHAUD qui nous avait donné rendez - vous sur les marches de l’Eglise de La Madeleine aprés sa sortie des géoles gaulliennes , pour nous dédicacer son ouvrage : " Ô mon pays perdu " .

A vrai dire Paris ne m’a paspris dans ses bras , mis a part quelques amies et amis .Mais je n’oublierai jamais le beau ciel bleu de mon pays perdu .
# Le 12 décembre 2008 à 15:20, par DiaOulRu En réponse à : Merci GOOGLE...

’’Ach, Barisse Meuzieu ! Cholies Matames... zer gut !" qui disaient.

Oui, Paris. Mais mon Paris à moi débarqué à la Gare Montparnasse n’est plus ce qu’il était. Il a bien changé. La semaine dernière, avec un Ami, nous nous sommes donné rendez-vous pour assister à une représentation de démonstration chez Paul Beucher à la Bastoche, d’un nouvel arrangeur, synthétiseur, une merveille, le Tyros 3 de chez Yamaha. Nous nous sommes régalés comme je ne vous dis pas après avoir assisté à une répétition d’un orchestre à l’Opéra. Et puis, pas loin, avant de se sustenter derrière la cravate à un resto du coin, la Rue de Lap n’étant pas loin, nous sommes entré dans le Bal à Jo Privat, rendez vous de notre jeunesse. A moins que ma vue a changé, c’est tout P’tit. Je me le souvenais plus grand que ça mais quel plaisir quand même de retrouver le parquet sur lequel j’avais usé mes godasses à dix balles après avoir demandé à un Jules, la permission de guincher avec sa Nénette. Ses copines la regardait, si elle n’approuvait pas ma façon de valser, j’étais bon pour la banquette car ses copines à chaque invitation faisaient comprendre au mélangeur de crayons qu’il était bon pour l’école maternelle des pas de quatre afin d’éviter de marcher sur les arpions de ces dames.

Et puis, vers la fin de la journée, je suis reparti à pied vers la Gare de l’Est. Bd Beaumarchais, Magenta... ça n’est plus ce que c’était. C’est sale avec les trottoirs encombrés. Mon Paris à moi, c’était au boulot à cinq heures du matin aux Halles... mais pas le Sénat ni la Chambre des Députés où c’est toujours aussi propre qu’avant. Il n’y a même plus de vrais Clodos avec qui on tirait les charriots et avec qui on se tapait un vin blanc chaud l’hiver, ou des tripoux chez le Bougnat du coin, quand il faisait frisquet au dehors et qu’on avait les doigts gelés à porter les paquets de fleurs des t’tites mignonnes fleuristes... on faisait ce boulot là avant d’aller prendre les cours dans les Amphy’s... où parfois on piquait un roupillon !

C’était le bon temps quoi !
# Le 12 décembre 2008 à 15:40, par Marino En réponse à : Merci GOOGLE...

Et Guy, tu nous dis que Paris est aussi sale que l’Oran de "notre" Danièle ,aujourd’hui.

Mais alors c’est la décadence partout...

Le travail c’est la santé, on n’apprends plus...? être heureux avec "deux balles" dans la poche, c’était hier ? enfin avant-hier...
# Le 12 décembre 2008 à 18:52, par " Titi " parisien En réponse à : Merci GOOGLE...

Ce n’était pas la Place d’orléans que je cherchais , petite recification , mais la Porte d’Orléans (commes les autres Portes , d’Italie de Clignancourt ... d’où ma méprise .

Mais tout Paris pratiquement a la même architecture que le Sénat , c’es-t vrai que c’est une belle ville , mais en voyant la rue du départ ( Olympia ?) et la rue de l’arrivée flanquée de cette hideuse tour , je me suis en 1970 , voici le début de la fin .

Les théâtres aussi étaient superbes ( il n’y en avait pas dans mon bled ) , j’ai vu MARAIS , danser NOUREEV , et des dizaines d’acteurs , MORGAN etc ... c’était "nickel", les Parigots ne s’intéressant qu’à eux , quel spectacle quand quelqu’un disait : " c’est un P.N " , on venait vous voir des pieds à la tête si vous aviez vraiment l’air humain .

Mais oui , c’était le bon temps , et ça l’est toujours auprés de la grande bleue .
# Le 12 décembre 2008 à 19:19, par DiaOulRu En réponse à : Merci GOOGLE...

Paris n’est pas sale partout, mais certains endroits que j’ai connu, où il y avait du petit populo sympa... c’est aussi sale que mes pieds (Mon Père disait ça autrement : Tu les a aussi sale que la peau de mes...) quand je gardais les vaches à la maison, chaussé de fouin en guise de chaussettes dans mes sabots. Quand j’avais plus de sous, à 16 ans, j’en emprumptais à des filles de la Rue St Denis. Oh pas pour ce que l’on peux croire. Non. La solidarité aidant, elles nous filait quelquefois un billet pour un petit service, une course à vélo à porter dans Paris, un achat à aller chercher au magasin, des patisseries, des cigarettes à acheter aux GI’S. Elles nous foutaient la paix car pour elles, nous étions des momes ; des momes qu’elles n’avaient pas pu avoir. C’est grâce à deux Profs de Lycée qui nous donnait des cours chez eux et sans payer, on ne pouvait pas, que nous avons pu faire quelques études. Un de mes copains a été parainé par l’un d’eux et est devenu... chirurgien, moi ingénieur en informatique après avoir touché à pas mal de choses, vendre Le Parisien, France Soir et l’Equipe qu’on allait prendre à St Ouen au Pont des Godillots, ça s’appelle comme ça, repiquer des poireaux, ramasser des haricots chez les maraîchers, tourner des crèpes dans les bistrots de ma famille. Des gens comme ça, on en fait plus, même si j’ai appris le français et le reste avec eux à coups de pieds dans le C.l. On avait à choisir entre Ernestine, la règle, Saute aux Fesses le pied ou Giroflées la giffle quand on faisait de grosses conneries ; et on en faisait nous, les Titi Zonards ou de Banlieue ; au départ, des presque voyous. c’est comme ça qu’aux Puces de St Ouen, le soir on allait écouter les Frères Reinhardt, Django et Joseph. Leur fils Boulou avait 8 ans. On chinait les disques de Jazz que les américains refouguaient quand ils remontaient de la base de Chateauroux et d’Orléans et qu’ils avaient bouffé leur solde à faire la java. A 18 ans, à quatre, on leur a acheté une Ford V8 pour 180.000 anciens francs. On gagnait 17.000 francs par mois. Deux ans après, en Algérie, comme chef de section, j’arrivais à 30.000 avec les primes de bivouac et de risque.

Si je débatère comme ça ce soir... c’est que j’en ai gros sur la patate de voir Oran comme ça. J’y ai été heureux... pas longtemps, mais ça, c’est une autre histoire, mon histoire, mon jardin secret. Tant pis si je me fais eng..., je suis hors sujet !
# Le 12 décembre 2008 à 19:41, par Marino En réponse à : Merci GOOGLE...

Ce n’est pas grave Guy, le "Sénateur" Web va nous zappait en rentrant de la Capitale.

Mais bon, nous étions plus heureux malgré nos petits boulots, pour nous payer "nos extras" voire nos études. Et maintenant que nous avons presque 20 ans C.F.A, on peut bien raconter à cette jeunesse, ce qui nous a motivé (les coups de pieds dans le c..
ça manque un peu aujourdh’hui !!)
# Le 12 décembre 2008 à 21:04, par Ryad En réponse à : Merci GOOGLE...

Bonsoir.

Je vous souhaite bon weekend à tous...pour moi c’est fini.

Ryad d’Alger
# Le 12 décembre 2008 à 22:23, par daniele En réponse à : Merci GOOGLE...

J’en ai aussi "gros comme ça " de voir Oran dans cet état.

Oran ville de lumières, ma ville que même les oranais algériens ne reconnaissent plus.

J’ai lu un article qui est passé dans ma boitamailles et il parle d’Oran qui se plaint... Oran qui en a marre de vivre dans la boue lorsqu’il pleut.... Oran qui pleure "l’eau douce du robinet" qui ne coule plus.... Oran qui gémit sous les ordures et qui se plaint des bandes de gangsters venus d’on se sait où pour enfermer les oranais dans une coquille bien maussade.

Où est le Oran que nous avons connu, lorsque au bord de l’eau on prenait l’anisette. La musique et les "piropos" des garçons qui faisaient le boulevard (rue d’Arzew). Les "tones" d’escargots chez Estrella au bord des Falaises...

Tu es parti de Paris sans regrets, Titi ? Je crois que tu as raison, il ne faut plus, non plus, que nous ayons de regrets... Sauf des souvenirs heureux du bon vieux temps à jamais disparu.

Et se dire que nous n’aurions jamais pu vivre ensemble parce que, partant du rapport de 1 pour 10, (Ils ne sont pas plus parce que nous sommes moins !!) aujourd’hui nous vivrions dans le désespoir de nous voir submergés par la même crasse.

On est tellement bien en France mon Titi !!! Comme dit mon Tonton, " Je suis mieux en France qu’ils ne le sont là-bas !"
# Le 13 décembre 2008 à 03:26, par Omar d’ORAN En réponse à : Merci GOOGLE...

Hé oui Danièle ! Quel triste sort pour nous la minorité de vrais oranais de voir notre ville chérie (Wahran el bahia lil ou nehar zahia) envahie depuis 46 ans par une horde de vandales. Ils ont accouru des douars et saccagent au quotidien notre pauvre Oran la malheureuse qui attend tous les jours le sauveur providentiel que Dieu seul peut envoyer !

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