Les folies de la République endettée

, par  Kir , popularité : 37%

Aujourd’hui, la France compte 317 sénateurs pour une population de 63 millions,
alors qu’il n’y a que 100 sénateurs (deux par État fédéré) aux États-Unis pour une population de 310 millions.

Les Américains n’ont que 435 Députés pour 285 millions d’habitants,
la France en compte 577 pour 63 millions - soit six fois plus !.

Sans compter nos 78 députés européens.

Le remboursement des intérêts (et non du capital qui s’accroit de jour en jour) de la dette de la France arrive au premier rang des dépenses dans le nouveau budget, et notre croissance, après s’être essoufflée, est désormais en berne ; - 0,01% (oui, moins 0,01%) au dernier trimestre.
A politique inchangée, il est vain de croire à l’embellie de notre économie, d’autant que la balance du commerce extérieur est, elle aussi, négative.

Nos politiques ont ainsi prouvé leurs immenses capacités de gestionnaires ; la qualité de nos finances est en effet très représentative de leurs compétences.

La crise, que l’on dit financière, économique, est avant tout une crise étatique où la croissance - le poids - de l’État est désormais supérieur à la croissance du reste de l’économie.
C’était le cas en ex-URSS.
Ce fut ce qui détruisit le "système communiste" de gestion, faisant exploser toutes ses structures construites sur une "pyramide de Ponzi", ou un système à "la Madoff", si vous voulez.

Combien de temps encore le secteur libre pourra-t-il soutenir les appétits d’un tel État ?

Si l’on continue ainsi, en 2014 au plus tard la France ne trouvera plus aucun épargnant ou investisseur étranger qui veuille lui prêter ses économies, afin qu’elle continue de consommer des richesses qu’elle ne peut plus produire. Et, puisque nous sommes financés à 70% par des capitaux étrangers, hé bien, il n’y aura plus d’argent dans les caisses de l’État.

Sans réformes structurelles profondes, étalées sur 2 ou 3 ans, qui nous permettraient de sortir de l’immense "trappe à dettes" où nous sommes embourbés, ce sera la faillite et la fin de nos libertés avec une "Troïka" qui, comme en Grèce, nous mettra au pas, et... la politique changera que nous le voulions ou non, avec la fin de "l’État-Providence" si dispendieux.

Les mesures prises jusqu’à présent ne sont pas suffisantes pour nous sortir de cette crise, il faut y ajouter plus de courage, plus de lucidité, plus de prise en compte de la réalité, bref, il faut sortir la tête du sable et... fissa !.

Et peut-être que nos élus pourraient commencer par... balayer devant leur porte :

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D’autant que, ce n’est pas tout :

... Si un inspecteur des finances ou un conseiller d’état ou n’importe quel énarque se met à faire de la politique très jeune et qu’il soit élu jusqu’à sa retraite de fonctionnaire à 60 ans, bien qu’il ait été détaché de l’administration toute sa vie, il touchera sa retraite.

Imaginons qu’il ait été élu député plus de trois fois, il touchera sa retraite de député à taux plein. S’il a été Maire d’une grande ville de Province et/ou conseiller régional, re-retraites.

Bref, imaginons que notre homme qui a atteint 60 ans touche toute une série de retraites additionnées les unes aux autres qui se montent a 250 000 Euros. Sa chère épouse (beaucoup plus jeune que lui bien sur) touchera quant à elle une pension de réversion qui au Sénat se monte a 100 % de ce que touche le Sénateur à la retraite. On est content pour elle

L’espérance de vie de notre héros qui a fait don de sa personne à la France est d’environ 30 ans.
La question est donc toute simple : quel capital un homme comme moi doit-il déployer pour toucher une retraite équivalente a 250 000 euro/ans qui passera ensuite à mon épouse (qui a mon âge) et pour que cette retraite soit complètement garantie par L’Etat Français et totalement indexée sur l’inflation ?

La réponse est très simple ; Les obligations indexées sur l’inflation, très longues et garanties par l’Etat Français donne aujourd’hui un rendement dans le marché inférieur à 2 %. Mettons 2 %, je suis bon prince.

Pour toucher 250 000 Euros de revenu, il faut donc que mon capital soit de 250000/0.02, soit de 12 500 000 Euros.
Malheureusement, et compte tenu de l’impôt sur la fortune, ce capital devra payer 1% du capital chaque année, ce qui réduit ma rentabilité de moitié.
Il faut donc que mon capital soit de 25 millions d’Euros pour que je touche ce que mon haut fonctionnaire va toucher dans les trente ans qui viennent.
Comme je serai mort avant, ma veuve ou mes ayant droit devront payer 60 % sur ce capital à mon décès, alors que la veuve éplorée de notre homme d’Etat/fonctionnaire que le monde entier nous envie ne payera rien...

La suite en cliquant ici sur le site de Charles Gave

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Voir en ligne : http://www.youtube.com/watch?v=6R26...

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