Les Suisses ont "mal" voté. La faute à la "Populace" Il y a le bon et le mauvais peuple

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Connaissez-vous la différence entre « Peuple » et « Populace » ? Hé bien, je l’ai apprise hier par un journaliste dûment estampillé de gauche (évidemment, sinon, ce ne serait pas un journaliste authentique) qui pontifiait hier soir sur RTL à « On refait le Monde » : sont membres de droit du « Peuple » souverain et éclairé les bons citoyens qui votent « bien », c’est-à-dire en gros les hommes et les femmes de gauche qui souhaitent que l’on prenne plus à ceux qui travaillent pour donner plus aux assistés, et qui se révulsent à l’idée que l’on puisse punir les malfaisants - surtout quand eux-mêmes sont bien à l’abri dans les beaux quartiers des belles villes -, ce n’est pas de leur faute, c’est la société de consommation qui est criminogène, et la police qui est criminelle. Ah, et j’allais l’oublier, si vous voulez faire partie de l’élite du « bon » Peuple, la crème de la crème, il est conseillé de vous repentir à tout bout de champ, et de cracher sur votre propre pays chaque fois que l’occasion se présente.

Si au contraire vous êtes de ceux qui trouvent convenable que le travail soit payé, les malfaisants mis hors circuit et la France respectée par tous ceux qui jouissent de ses bienfaits, j’ai le regret de vous apprendre que vous n’êtes pas de gauche, ce qui doit vous attrister considérablement, ni même du centre gauche ou droite, et que vous faites par conséquent partie de la « Populace » de droite, voire d’extrême-droite. Je vous vois d’ici rougir de honte…

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Vous l’avez donc déduit vous-même de mon petit préambule, la votation Suisse sur l’expulsion des délinquants étrangers est une décision non pas du Peuple Suisse, qui n’aurait jamais voté une mesure aussi contraire à la bienséance et à sa réputation d’hospitalité, mais de la Populace obscurantiste qui gangrène ce charmant pays, si accueillant, si vert et si vache… ladite populace facho, xéno, islamophobe n’en étant d’ailleurs pas à son coup d’essai, puisqu’elle a déjà fait interdire l’érection de minarets, sous le prétexte fallacieux que les pays Arabes ne pratiquaient pas la réciprocité avec les Chrétiens. Quelle mauvaise foi, hein ?

Voilà. On en est là ! Aujourd’hui, exiger que des gens qui s’invitent chez vous et qui saccagent votre intérieur soient fermement mis à la porte, après avoir éventuellement remboursé les dégâts, c’est une attitude insupportable, condamnée par toutes nos élites, contraire à la charte de l’Onu sur les Droits de l’Homme, à la réglementation européenne, et même à la Constitution Suisse !

Et cela, parce que le criminel (il ne s’agit pas de petite bière : on parle d’homicide, de viol, de cambriolage, de trafic de drogue et aussi, il est vrai, de fraude à l’aide sociale, ce qui est en principe nettement moins grave, mais il y a le symbole), ne serait pas forcément reçu à bras ouverts par son pays d’origine ! Mais qu’est-ce que vous voulez que ça nous fasse, et en quoi sommes-nous concernés par les conséquences de son inconséquence ? Il n’avait qu’à y réfléchir avant, le damné de la Terre. Ce qu’il adviendra de lui quand il aura été expulsé, c’est son problème.

Et puis on nous rebat les oreilles avec l’idée que l’expulsion d’un criminel étranger après qu’il ait effectué sa peine serait une injustice parce qu’une « double peine », par rapport à un criminel « national » qui, lui, ne peut pas être expulsé, et pour cause. Et alors ? Depuis quand votre voisin jouit-il des mêmes droits que vous chez vous ? Pourquoi un étranger qui par essence n’est pas partie intégrante de la communauté nationale devrait-il bénéficier des mêmes avantages qu’un membre de cette communauté, quand il n’en subit pas les contraintes ? Et au nom de quel principe divin un pays ne pourrait-il pas prier un étranger qui viole ses lois d’aller sévir ailleurs ?

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Ne me faites-pas non plus dire ce que je n’ai pas dit : il ne s’agit pas non plus de rentrer dans sa carapace et de la refermer à double tour, mais que l’on nous permette simplement d’être maîtres chez nous, et de partager notre quotidien avec ceux qui respectent les règles que nous nous imposons à nous-mêmes, ce serait quand même la moindre des choses.

Parce qu’on aura beau faire, beau dire, le bon sens est têtu, et il faudra bien que l’on revienne un jour aux fondamentaux de ce qui constitue une Nation : au-delà d’une politique d’expulsion des étrangers délinquants, qui, soit dit en passant, serait votée des deux mains aujourd’hui par toutes les « Populaces » d’Europe si on osait demander leur avis, mais qui n’est qu’un épiphénomène, c’est toute la relation entre nos élites et la « Populace » - qui constitue, que cela leur plaise ou non, le sel de la Nation -, qui est à repenser. Jusqu’où les premières pourront-elles mépriser les avis de la seconde ?

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