Les Disparus d’Algérie

, par  Jean Claude THIODET ✞ , popularité : 9%

Cet article est tiré d’un travail exhaustif effectué par les services de l’ANIFOM. Monsieur Alain VAUTHIER, Directeur Général de cet organisme qui a présidé à ce travail nous a aimablement autorisés à le publier in extenso dans nos pages, ce dont nous le remercions vivement.

Sur les 3781 dossiers examinés aux archives du MAE, 2019 comportent, à des degrés divers’ des information sur l’activité professionnelle des disparus.

Extrait de l’annexe au dossier des disparus

Les personnes les plus touchées sont les artisans avec 350 personnes.On y trouve de tout : imprimeurs, jardiniers, menuisiers,fabricants de poteries, garagistes, maçons, chauffeurs ,électriciens.
Les contingentsles plus importants étant fournis par les chauffeurs’115 personnes), mécaniciens(49 personnes), les maçons(22 personnes) et les garagistes (13 personnes)

Viennent ensuite les personnes dites "du maintien de l’ordre : 335 personnes dont au moins 218 militaires, 81 policiers, 8 douaniers.

Suivent d’assez près les personnes exerçant leur activité dans le milieu rural : 294 personnes pour la plupart agriculteurs, viticulteurs et leur famille.
Dans ce chiffre on peut compter 18 employés des eaux et forêts et 8 ingénieurs agronomes.

A u degré moindre, on trouve
- les commerçants : 125 disparus
- le milieu scolaires et enseignant : 101 personnes dont des écoliers, des lycéens,des étudiants, des instituteurs.
- le personnel des services publics : transports ferroviaires SNCFA (33 personnes), les PTT,(16 personnes) et enfin EGA (10 personnes)
- Le patronat : 66 personnes
- Le milieu de l’hôtellerie et de la restauration, : 65 personnes
- Les métiers de la santé : 44 personnes

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