La France se dote d’une police de la Vertu La gauche l’a rêvée. La CGT l’a faite.

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Bonne nouvelle, les amis. La France s’est enfin donné la police de la Vertu dont la gauche avait tant envie, sans avoir jamais osé l’installer quand elle était aux affaires, tant ça aurait été énorme. Eh bien au jour d’aujourd’hui, et grâce à la CGT que je ne remercierai jamais assez, nous pouvons enfin être fiers d’être citoyens du pays qui a inventé les Droits de l’Homme et, depuis quelques jours donc, le syndicalisme flicard. Maintenant, grâce à la CGT, les ennemis du genre humain sont enfin montrés du doigt et désignés à la vindicte publique. Merci à notre police de la pensée, merci à la CGT !

N’est-ce pas, monsieur Zemmour, vous qui pensez si mal ? Eh bien la CGT vous dénonce aussitôt au peuple souverain. Non, monsieur Zemmour, vous n’êtes pas digne de travailler à France 2. Vous n’êtes même pas digne de travailler du tout, et encore moins de prendre votre retraite à 60 ans. Vous devriez être à la rue, Monsieur Zemmour, SDF, c’est la peine que vous méritez, pour oser vous prétendre journaliste et ne pas être de gauche. Vous êtes la honte de votre profession. Pour des gens comme vous, il faudrait rétablir la peine capitale, monsieur Zemmour !
Pif, paf ! plein la gueule le Zemmour. Merci la CGT.

Et vous, Monsieur Nelson Monfort ? Sous des dehors de premier communiant, gentil et con-con pour tout dire, vous êtes le pire des salauds. Comment, vous qui osez à l’antenne des blagues vaseuses sur les Roumains, vous avez fait un « ménage » pour une filiale d’Areva, après avoir reçu Mickey à la TV ? Et à titre bénévole, par-dessus le marché ? Vous gâchez le métier, monsieur Monfort. Dehors, Monsieur Monfort. Le service public ne saurait nourrir dans son sein (gauche) la vipère de droite que vous êtes. Vous êtes un mauvais Français, Monsieur Monfort. Avec un nom pareil, remarquez, il n’y a rien d’étonnant. Si au moins vous vous appeliez Mohamed ou Mamadou, on pourrait fermer les yeux, mais Nelson, c’est une provocation… Comment ça, tous les journalistes font des « ménages » ? Oui, mais eux ils pensent comme il faut, ça n’a rien à voir avec vous.

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Et voilà comment l’organisation française (financée essentiellement par des fonds publics), qui traine probablement le plus de casseroles au cul s’érige en défenseur intraitable de la vertu. Voilà que maintenant, c’est la CGT qui décide de qui est digne de travailler, et qui doit pointer au chômage. C’est elle qui décrète qui a le droit d’être syndiqué, et qui n’en est pas digne (cf le délégué syndical CGT viré parce qu’inscrit au FN – bien que l’idée d’être à la fois Cgétiste et Frontiste puisse paraître saugrenue, les syndicats n’ont en principe pas à se mêler des opinions politiques de leurs membres. C’est inscrit noir sur blanc dans leurs statuts). C’est elle qui décide quelle entreprise peut survivre, et laquelle doit couler. Et tout cela, au mépris total de la loi, sans qu’aucun organe habilité n’ose intervenir.

Tenez, une dernière, pour le plaisir d’enrager : les 300000 euros payés par le Comité central d’entreprise de la SNCF pour une campagne d’affichage CGT en vue des prochaines élections internes, qui s’annoncent difficiles, face à Sud Rail en particulier. C’est, dans l’esprit sinon dans la lettre (et encore, il faudrait creuser), du détournement de fonds et de l’abus de biens sociaux… après les scandales à répétition (mais mystérieusement étouffés) d’emplois fictifs, dont ce syndicat exemplaire est probablement le premier pratiquant de France – grâce à ses bastions d’EDF ou la SNCF-, très loin devant les partis politiques, qui en comparaison feraient plutôt figure d’enfants de cœur.

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Alors voilà, imaginez une seconde que les rôles soient inversés, que ce soit une organisation située à droite qui tape dans la caisse, dénonce des salariés, vire des adhérents sous prétexte de pensée politique incorrecte, que ne dirait-on pas, que n’écrirait-t-on pas ? Dans notre pays, où dénoncer un criminel est considéré par nos élites bien pensantes comme une infamie, la délation de gauche est, elle, louée, voire encouragée. Dans notre pays, où le procureur de la République vous poursuit et vous fait condamner quand vous avez le malheur de vous énerver contre un type pas très net qui détourne une loi mémorielle pour vous harceler, un syndicat peut se permettre de s’attaquer aux libertés individuelles, de mettre en péril des entreprises, voire le tissu économique du pays, en contrevenant en toute impudence à la loi, et il ne risque rien.

En bon Français, c’est ce qui s’appelle le monde à l’envers. Et s’il n’y avait que la CGT…

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