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L’Ivresse du pouvoir Articles EXPRESS
.. proposé par MNE...
« L’Ivresse du pouvoir ».
En 2006, le cinéaste Claude Chabrol s’inspire de l’affaire et de la vie d’Eva Joly (Juge d’instruction) pour son film.
Les juges d’instruction chargés à la fois d’enquêter et d’organiser les procès, ils ont marqué l’histoire judiciaire française...
Le juge Burgaud et l’affaire d’Outreau : le fiasco
Pour la première fois, le président de la République présente ses excuses aux anciens accusés, par le biais d’une lettre rendue publique par l’Elysée. Le ministre de la Justice de l’époque Pascal Clément affirme la « nécessité » d’une réforme de la procédure pénale, qui passera notamment par la fin du travail en solitaire du juge d’instruction pour les affaires complexes. La machine est lancée...
Bien sûr il est toujours magistrat.
Contrairement à de nombreux dysfonctionnements de la justice (témoignages de l’incurie d’un système) concernant des criminels notoires (les affaires Boidin, Emile Louis, Bonnal, etc.), l’affaire d’Outreau est grave, car elle s’attaque à des citoyens ordinaires avec qui chacun d’entre nous peut s’identifier, avec l’angoisse de penser qu’en se trouvant au mauvais moment, au mauvais endroit, chacun aurait pu être à leur place, aux prises avec une machinerie bafouant les droits les plus élémentaires de l’être humain.
Histoire vécue :
A Toulon, une jeune maman est condamnée pour Non - Présentation d’enfant à 4 mois avec sursis par le Juge XX.
Cette Non-Présentation d’enfant (deux Week-End) conseillée par une pseudo Aide aux victimes... de se mettre en infraction, après avoir déposée une main-courante puisque la mère ne voulait pas que le Père (toujours "très" occupé) et en concubinage avec une Accusée d’un assassinat délègue sa prise en charge à cette "personne de confiance"
Un très bon avocat (finances obligent) contre un avocat bidon, un magistrat XX et voilà une condamnation d’une mère qui élève seule son enfant.
Ecoeurée, malade, venant de perdre son père, la mère omet de retirer une Lettre Recommandée d’une convocation au S.P.I.P ( Service pénitentiaire d’insertion et de probation).
Immédiatement convoquée au Tribunal (frais etc..), ce "même" juge XX fait sauter le sursis = Prison ferme : 4 mois.
Donc Appel avec cette fois, avocat et honoraires "balaises" ...
Conclusion : La mère a échappé au bracelet incarcéral parce qu’elle avait à sa charge un enfant de moins de 10 ans, mais elle doit répondre une fois par mois au convocation du S.P.I.P
L’accusée d’assassinat est toujours libre (depuis 2003), en attendant l’Appel qu’à fait le Parquet Général.
Commentaires : la France est-elle un pays en état de liquidation judiciaire, incapable de protéger ses citoyens contre l’arbitraire, l’injustice et l’insécurité ?