Khaled Bounedjma et son obsession des harkis Articles EXPRESS

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Khaled Bounedjma et son obsession des harkis

Le quotidien algérien " la Nouvelle République" du 4 septembre 2008 relate les propos de M. Bounedjma, Président de la CNEC (Coordination Nationale des Enfants de Chouhada) :

« A partir d’aujourd’hui, nous allons mobiliser les enfants de chouhada et s’il le faut, nous sortirons dans la rue pour demander nos droits », annonce tout de go Khaled Bounedjma, le président de la Cnec, dans une conférence de presse tenue, hier, à la maison de la presse Tahar-Djaout. Sans retenue aucune, celui-ci déballe des vérités et menace d’en faire autant si le pouvoir ne répond aux exigences de cette catégorie de la société. Il ira jusqu’à exhiber des listes d’anciens harkis qui occupent aujourd’hui des postes de responsabilité dans l’administration publique. A ce titre, une liste d’anciens collaborateurs de la France a été distribuée aux journalistes présents. Une liste de harkis du Tittteri signée le 18 mai 1955 des mains du capitaine Pierre de la DST Loverdo, le capitaine Valandre, chef de la SAS, camp des Chênes et du chef de groupe Saïfi Mohamed Ben Boualem.

Il révélera aussi que le pays est au bord de l’implosion et que ses richesses sont inéquitablement distribuées « des fils de responsables bénéficient de crédits bancaires allant de 20 à 30 milliards alors que les autres citoyens n’arrivent même à manger à leur faim », dira Bounedjma sur un ton menaçant. Et d’ajouter : « En tant que fils de chouhada, on a le droit de dénoncer toute sorte de dépassements. »

Dans un autre registre, Khaled Bounedjma ne désarme pas de voir un jour la France reconnaître ses crimes comme l’a fait l’Italie envers la Libye.

A ce propos, la Cnec, dont le secrétariat national s’est réuni, dimanche dernier, compte introduire une action en justice contre le colonialisme français afin qu’il reconnaisse au plus tôt les atrocités commises durant la guerre d’Algérie « alors que les Français demandent la récupération de leurs biens, nous autres Algériens sommes réduits aux simples spectateurs. De cette manière, nous nous retrouverons un jour étrangers dans notre pays », soulignera Bounedjma qui appelle le président de la République à intervenir pour mettre un terme aux exigences des colons.

La Nouvelle République : Source

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