Jean Claude PEREZ communique.
A PROPOS D’UN MESSAGE QUI A SURPRIS QUELQUES ANCIENS FRERES D’ARMES…… ET QUELQUES AUTRES
Je me suis permis d’évoquer, très récemment, des attitudes que j’ai qualifiées, un peu sévèrement, de renégatoïdes.
Je prétendais faire référence à l’attitude de ceux qui s’opposent systématiquement à l’évocation de l’OAS.
Je faisais référence à des femmes et à des hommes qui veulent nous rejeter du passé, c’est-à-dire de la vie et de la mort de l’Algérie française.
Je ne visais aucunement, dans ce propos, quelques uns parmi ceux qui récemment, à Aix en Provence, ont fait l’effort, sous l’égide de mon ami et frère d’armes Fred de Montpellier, de définir une volonté d’action qui fût commune à toutes les organisations dites de Rapatriés d’Algérie
Une volonté commune d’obtenir enfin du Pouvoir, une attitude et surtout des décisions inspirées l’une comme les autres, de la volonté de RECONNAISSANCE.
RECONNAISSANCE DE QUOI ?
La reconnaissance du fait historique suivant : un peuple français d’Algérie multiconfessionnel, fût sur le point d’être abandonné, sciemment et volontairement, à un destin tragique. A un génocide.
Abandonné à ce que j’ai appelé dans mon livre « une solution définitive » par le biais d’un massacre de notre collectivité.
Fred et ses amis n’ont pas manqué d’insister, lors de cette réunion d’Aix en Provence, sur la nécessité de mettre en relief un fait historique indiscutable : à un moment donné, seule une poignée de combattants volontaires français d’Algérie et de Métropole, ont pris des armes pour défendre la France, la terre d’Algérie et le peuple français qui y vivait.
Je conçois parfaitement que des nécessités d’opportunité, ou plutôt de bienséance politique ainsi que des nécessités d’efficacité dans la conduite de cette opération, induisent une précaution : ne pas recourir au sigle OAS.
Je comprends cette attitude.
Je l’accepte. Ou plutôt je m’y soumets.
Le qualificatif de « Renégatoïdes » s’adresse en réalité à celles et à ceux qui poursuivent une autre finalité : désolidariser la collectivité des rapatriés d’Algérie, de la poignée de combattants qui se regroupa dans l’OAS.
Pour la survie de notre peuple. Pour tenter le combat de l’impossible. Pour le prestige des Français d’Algérie. Pour honorer leur combativité. Pour laisser un message à nos enfants.
Personne ne peut et ne doit me tenir rigueur de défendre l’histoire de l’OAS, sa signification et sa réalité.
Une réalité riche, avant tout, de douleurs, de trahisons et de reniements.
Des reniements exhibés parfois, aujourd’hui encore, par certains « anciens » opportunistes, qui ne désespèrent pas de terminer leur vie en jouissant d’une ouverture politique très profitable.
Un fait dominant doit être souligné :
l’OAS d’Algérie, l’OAS de Métropole, illustrent en réalité le PREMIER REMPART. Un premier rempart qui fût dressé contre la conquête araboislamiste fondamentaliste de la France, de l’Europe et de l’Occident, telle que je l’ai définie dans mon livre cité en référence.
Conquête qui s’est mise en mouvement, au sens opérationnel du terme, en Algérie, le 1er novembre 1954, à l’occasion de la Toussaint Rouge.
Conquête qui pour se développer, tire, sans arrêt, le plus grand profit du vide spirituel et du manque de clairvoyance politique qui lui sont opposés.
Je suis un ancien chef de l’OAS. Ni repenti. Ni converti.
Je suis néanmoins réceptif et ouvert à toutes les manœuvres qui permettront à notre peuple Pied Noir et à son histoire, de bénéficier de la RECONNAISSANCE que l’on doit lui concéder dans tous les compartiments de son identité historique.
Peuple français, peuple européen auxquels se sont intégrés et s’intègrent encore, les harkis et les anciens combattants musulmans qui n’ont pas renié le drapeau de la France.
Que Fred, Maurice, Serge, Robert, Jean-François et d’autres se rassurent.
Je suis parfaitement capable de détecter les nôtres…. les miens…. là où ils se trouvent. Et je les accompagne dans leurs efforts et dans leurs démarches.
Démarches que personnellement je suis incapable de conduire, parce que, justement, je suis ce que je suis et que je suis resté ce que je fus.
Jean-Claude PEREZ