Nous apprenons la démission du HCR de Madame Andrée Montéro.
Hommage aux Victimes et disparus du 5 juillet 1962 (2010)
Arc de Triomphe de Paris
La Fédération
Comité de Liaison des Associations Nationales de Rapatriés (CLAN-R)
Membre du Comité de la Flamme
le 5 juillet 2010 à 18 h 30.
Rendez vous à 17H30 en haut des Champs Elysées
Messes à Paris célébrées par Monseigneur Pierre BOZ
En présence de la Vierge de Santa-Cruz, confiée par l’Association des Amis de N.D de Santa-Cruz
Le Dimanche 4 juillet 2010 à 10H30, Chapelle Saint Mathieu, 30 Rue Vanneau, 75007 Paris- Métro Vanneau Le lundi 5 juillet 2010 à 11H. Eglise Saint Léon. Place du Cardinal Amette.75015 Paris- Métro Dupleix
5 Juillet 2010Hommage aux Victimes et Disparus |
C’est un devoir national de faire connaître, rappeler à la mémoire, les massacres d’Oran, les douleurs et les préjudices des familles de toutes ces victimes civiles et innocentes auxquelles nous rendons hommage le 5 juillet.
Ces douleurs sont aussi celles de toute la communauté des Français d’Algérie qui en sont solidaires.
Rappel des faits :
Que s’est il passé à ORAN le 5 juillet 1962 ?
Ce jour là, eut lieu à ORAN, une manifestation populaire organisée par le FLN (Front de Libération Nationale). Ce jour anniversaire de l’entrée des troupes en Algérie le 5 juillet 1830, représentait la fin de 132 ans de présence française.
L’indépendance de l’ALGERIE était officielle depuis 2 jours !
En fin de matinée, en centre ville d’ORAN, sans que l’on sache vraiment pourquoi, la manifestation populaire a dégénéré. De très nombreux Européens, hommes, femmes, enfants de tous âges, furent pris à partie, lynchés et massacrés dans les rues, lieux et édifices publics où ils s’étaient réfugiés.
D’autres, par centaines, furent pris en chasse et enlevés, souvent même à leur domicile ; la majorité de ces derniers demeurent, à ce jour, portés disparus. Leur assassinat, leur asservissement ne font aucun doute, comme l’établissent tant les témoignages recueillis que les différentes archives consultées par les historiens.
La police et l’armée des nouvelles autorités algériennes, loin d’assurer la protection des européens présents dans la ville, prirent souvent une part active aux rapts, rafles et massacres. De leur côté, se conformant aux ordres reçus de Paris, les nombreuses troupes françaises encore stationnées à Oran n’intervinrent pas. Seuls quelques rares officiers prirent courageusement, à titre individuel, la responsabilité de contrevenir aux instructions.
A ce jour, encore, des centaines de famille n’ont aucune nouvelle des disparus de ce jour là.
Le 5 juillet, à Oran, se confirmaient ainsi les pires craintes que suscitait le retrait de la France de l’Algérie, en mettant fin ce jour là à la coexistence de populations de toutes origines et de confessions diverses, qui ne demandaient qu’à vivre ensemble. Abandonnés sans aucune protection, les Français d’Oran ont dû choisir entre « la valise ou le cercueil ».
Ils ont été contraints comme bien d’autres avant eux et dans toute l’Algérie, à fuir précipitamment pour un exode définitif la terre à laquelle ils étaient tant attachés.
Voir en ligne : http://www.clan-r.org/portail/Homma...