Nous apprenons la démission du HCR de Madame Andrée Montéro.
5 Décembre 2010
Le 5 décembre a été commémoré au quai Branly à Paris, en présence de M. Alain Juppé, ministre de la défense. La musique de la Garde républicaine, ainsi que le chœur de l’armée française, ont donné un éclat particulier au chant des Africains, sous un ciel incertain et froid.
Cette journée a été commémoré dans toute la France, comme à Saint Cloud 92 :
Dimanche 5 décembre deux cérémonies successives se sont tenues à St Cloud à la mémoire des combattants tués ou disparus durant la guerre d’Algérie : la première au cimetière, dans le carré réservé aux morts au champ d’honneur et la seconde devant le monuments aux morts de la Ville. Un bus loué par la Mairie a transporté d’un lieu à l’autre les participants non voiturés.
Étaient présents et ont déposé des gerbes : le Maire de St Cloud, M. Eric BERDOATI, Mme Odile FOURCADE, conseillère générale, M. Patrick OLLIER, député des Hauts de Seine, président de la Commission des affaires économiques à l’Assemblée nationale et mari de Mme le ministre ALLIOT-MARIE etc. J’ignore si le Préfet s’était fait représenter.
Le communiqué du Ministre des Anciens combattants rappelant les raisons du choix de cette date et celles des raisons d’être de cette cérémonie, a été lu.
Le Président de l’UNC a fait un bref mais courageux discours qui a consisté à lire un passage d’un livre écrit par un jeune officier combattant en Algérie dont je n’ai pas retenu le nom. Très sévère pour le comportement des milieux de la Métropole qui ont affaibli la position matérielle et morale de l’armée française durant ce conflit, ce texte soutenait que, du fait de l’action de ces milieux et de nombreux médias, le sacrifice des morts que nous célébrions (dont les harkis), avait été inutile.
A la fin de la cérémonie, je suis allé le féliciter pour son courage. "Oui, mes enfants m’ont dit que j’allais me faire des ennemis" m’a-t-il répondu.
René MAYER
Quelque part dans le Var à Besse sur Issole, la municipalité, a su donner à cette journée, la solennité et le recueillement nécessaire.
Entouré de plusieurs porte-drapeaux, le maire et les anciens combattants, ont déposé deux gerbes. Le fade communiqué du ministre des armées a été lu, et après une minute de silence, où dans le silence des âmes, certains ont revu les visages de camarades disparus, nos pensées se sont élevées également vers tous ces civils, ces femmes ces enfants, ces vieux et ces jeunes, tombés sur le sol natal, victimes innocentes de crimes impunis.
Cette date, bien qu’imparfaite, contrairement au 19 mars, ne mêle pas le criminel et l’assassin, l’ami et l’ennemi, l’honneur et le déshonneur, dans une confortable et très opportune "Mémoire apaisée".
Nous ne demandons pas l’oubli, mais La Vérité et la Justice . Depuis toujours...
F.P.
Voir en ligne : http://www.clan-r.org/portail/5-Dec...