France : Le voile intégral, la burqa, le niqab... sont interdits en public !

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La loi interdisant le port d’un voile intégral, niqab, burqa...
dans l’espace public, en France, entre en vigueur aujourd’hui

Les femmes portant le niqab ou la burka
n’auront le droit de se promener dans la rue qu’aux abords immédiats des lieux
de culte. Elles ont interdiction de conduire
 
C’est aujourd’hui, alors que le débat sur la laïcité marque un
peu le pas, qu’entre en vigueur la loi anti-burqa
adoptée en octobre 2010. La France fait exception dans le monde. Aux
Etats-Unis, la question est jugée anecdotique. Plus près de
chez nous, notamment aux Pays-Bas et en
Belgique, le voile intégral fait polémique,
mais aucun pays européen n’est allé jusqu’à légiférer.

Cinq questions pour comprendre comment et à qui elle va
s’appliquer.

1 - Qu’est-ce qui est interdit sur le port du voile ?
La loi, adoptée le 11 octobre, porte officiellement sur l’interdiction de
dissimuler son visage dans l’espace public. Le texte vise clairement le voile
intégral que portent certaines femmes musulmanes : la burqa, telle qu’elle se
voit surtout en Afghanistan, et surtout le niqab, qui ne laisse apparaître
qu’une fente pour les yeux. Foulards, écharpes, lunettes et chapeaux sont
acceptés, tant qu’ils n’empêchent pas d’identifier le visage. Ainsi que le
casque intégral pour les usagers de deux-roues ou… le masque pour les
escrimeurs !

2 - Combien de femmes sont concernées ?
Le rapport de la mission parlementaire qui a précédé le vote de la loi n’avait
recensé aucune burqa et évaluait à 1900 le nombre de femmes portant le niqab en
France. Un phénomène circonscrit aux zones très urbanisées : la moitié des
femmes voilées de pied en cap, selon une coutume empruntée au Moyen-Orient et
non pas au Maghreb, vivent en Ile-de-France. Selon le ministère de l’Intérieur,
il s’agit aux deux tiers de femmes de nationalité française, à 90% âgées de
moins de 40 ans. Et, pour un quart d’entre elles, de converties.

3 - Où le niqab est-il banni ?
Le voile intégral est interdit sur la voie publique et dans tous les
lieux ouverts au public ou affectés à un service
public
, comme l’école (où le port de signes religieux
ostentatoires est banni depuis 2004), les mairies, préfectures, tribunaux,
hôpitaux, musées, bibliothèques, stades et transports collectifs. La loi inclut
aussi les parcs, plages, commerces, restaurants, cinémas et théâtres. Rien
n’interdit en revanche de porter le voile dans des lieux de culte, à leurs
abords et évidemment à la maison. En voiture, il est permis sauf si l’on
conduit.

4 - Que risquent les contrevenantes ?
La loi prévoit une amende de 150 € et/ou un stage de
citoyenneté.
Porter le niqab relève de la contravention. Forcer
quelqu’un à le faire est en revanche un délit, passible d’un an
d’emprisonnement et de 30.000 € d’amende. Si la personne voilée sous la
contrainte ou la menace est mineure, ceux qui l’y forcent — même si c’est
seulement à la maison — risquent jusqu’à deux ans de prison et 60.000 €
d’amende.

5 - Quelles consignes ont été données à la police ?
Une note de service a été adressée jeudi aux directeurs départementaux de la
sécurité publique et aux préfets. Le porte-parole du ministère de
l’Intérieur
, Pierre-Henri Bradet, en résume l’esprit : « Il faut faire
preuve de discernement, de pédagogie et privilégier l’écoute et le
dialogue
. » Le débat très tendu sur la laïcité explique en partie la
volonté du gouvernement de calmer le jeu sur cette loi « délicate à mettre en
œuvre ».
« Cette circulaire est faussement appelée circulaire niqab. En réalité, ce
texte s’applique à bien d’autres situations comme les casseurs dans les
manifestations ou les hooligans qui masquent leur visage dans les stades »,
insiste-t-il. Aucune consigne n’a donc été donnée pour « traquer » les
femmes voilées. « Il faut s’interdire toute forme de
provocation, éviter les attroupements éventuels, détaille un commissaire de
banlieue. En cas de contrôle, il faut le cas échéant isoler dans un coin
discret la personne pour vérifier son identité ou la conduire au commissariat.
Mais il est hors de question d’arracher un voile ou de pratiquer un
déshabillage forcé. C’est de toute façon interdit par la loi. » 

Source : Claudine Proust - Le Parisien.fr

NDLR
 : C’est, enfin, une bonne décision du gouvernement
français
. Mais il reste en chantier des lois encore
plus urgentes.

  • Sur le problème extrêmement grave de l’immigration massive d’indésirables,
    qu’elle soit légale ou illégale", conséquence du regroupement
    familial, et des subsides trop généreusement accordés à des
    non-nationaux qui n’ont jamais travaillé, ni cotisé en France. C’est cela
    qui rend la France si attractive pour eux. Ils pullulent au détriment des
    travailleurs actifs ou retraités. Il faut agir très vite, car c’est tout
    notre système économique qui est en train de s’effondrer, inexorablement.
    CHANGEZ LES LOIS !
  • Sur la prière dans la rue : il serait bon que le gouvernement français fasse
    appliquer nos lois et soit aussi déterminé et courageux que le
    gouvernement tunisien, qui l’a interdite. Le
    prosélytisme musulman intégriste et la
    volonté de faire construire de nombreuses mosquées dans
    un pays chrétien (de moins en moins,
    hélas) sont à l’évidence derrière cette soudaine frénésie de prière
    dans la rue. Ils ne s’en cachent même pas.
    FAITES APPLIQUER NOS LOIS !

Agissez ! Soyez fermes ! Vous avez été élus pour cela
 !

* * *

Voir en ligne : http://infos.fncv.com/post/2011/04/...

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