19 mars 2008/1962 Document à diffuser

, par  MORA , popularité : 9%

Maintenant que le 19 mars 2008 est passé, vous pouvez continuer à diffuser le document proposé.

Vous pouvez l’envoyer à votre maire, à votre député, à votre sénateur, au directeur de l’école de vos enfants ou petits enfants, etc.

[fond noir]Pour informer, il faut d’abord sensibiliser.[/fond noir]

Il n’est pas utile d’attendre la date anniversaire pour le faire, il faut le faire TOUTE l’année !!

La date du 19 mars 1962 est bien connue parmi notre communauté.

Il y a toutes sortes de lecture de cet évènement.

NotreJournal entend mener une action d’information, calme et pondérée.

[vert fonce]Dans la mesure où vous en partagez les termes et vous en approuvez le ton et que 36 000 communes représentent un énorme travail de diffusion ; vous pouvez vous mêmes, l’imprimer et le diffuser localement par courrier postal ou courrier électronique.

Si vous ne souhaitez pas le faire vous mêmes, envoyez nous le mail de votre mairie, préfet, journal local, associations, etc.. Afin que nous en assurions la diffusion électronique en cliquant ici. Merci[/vert fonce]

Le texte proposé est :

Le 19 mars 1962 représente symboliquement une étape importante pour la nation française. Ce jour là, fut décidé, un « cessez le feu » avec les forces de libération de l’Algérie.

Contexte historique :

Depuis 1954, les anciens départements français d’Algérie ont connu des évènements terroristes qualifiés tardivement de « Guerre d’Algérie ».

Cette guerre menée à l’origine par différents mouvements, FLN, MNA, GPRA, etc, dans un contexte de décolonisation engagé par la France en Afrique, a abouti à la signature des Accords d’Evian, le 18 mars 1962 puis à un « cessez le feu » le 19 mars 1962 et enfin, après référendum, à l’indépendance de l’Algérie au début de juillet 1962.

Pour un certain nombre de raisons qu’il serait trop long d’exposer ici en détail, les populations européennes et autochtones fidèles à la France, durent quitter précipitamment, sous peine de mort, l’Algérie pour « rentrer » en France.

Ces peuples baptisés les « Pieds Noirs » et les « Harkis » eurent à subir un exode dont les conséquences dramatiques sont encore perceptibles et mesurables.

Contexte national :

« Cessez le feu » a signifié pour toutes les familles des appelés de l’Armée Française, un « ouf ! » de soulagement que chacun de nous est en mesure de comprendre.

Ce fut, pour ces familles, la fin d’une période terrible, plus proche de la gestion du terrorisme aveugle que d’une guerre « classique », avec le début larvé, d’une guerre civile avec l’OAS dont les conséquences auraient pu largement dépasser le cadre de l’Algérie.

Pour les peuples musulmans de l’Algérie, arabes et berbères, c’était le début d’une nouvelle ère, la naissance d’une toute nouvelle nation.

C’est dans cet esprit que chacun de nous, au fond de lui même, comprend cette histoire, vieille maintenant de presque 50 ans.

Les célébrations du 19 mars 1962 :

Tous les ans, à cette date ont lieu des commémorations en l’honneur des militaires tués ou disparus. C’est un fait et il est légitime.

Ce que ne contestent pas les « Pieds Noirs » et les « Harkis » :

La valeur symbolique de cet événement marquant la fin officielle d’une trop longue période de larmes et de sang.

Pourquoi Pieds Noirs et Harkis contestent-ils le sens de cette date ?

La valeur historique de cette date est contestée !

Pourquoi ? Parce que cette date est souvent assimilée à la fin de la guerre d’Algérie !

Or tous les chiffres et les données connus à ce jour, montrent qu’entre le 19 mars 1962 et l’été 1962, il y eut beaucoup plus de morts civils qu’entre 1954 et le 19 mars 1962, soit 5 mois comparés à 8 ans.

Parmi eux, les français abattus par l’armée française le 26 mars 1962 à Alger, rue d’Isly , les actions de l’O.A.S. jusqu’en juin 1962, le génocide des Harkis et de leurs familles, courant juillet 1962 par les algériens et enfin le massacre et la disparition d’environ 3000 oranais.

C’était le 5 juillet 1962, ils n’avaient pas pu encore quitter la ville d’ORAN et se sont retrouvés pris à parti par des groupes inconnus, sans être protégés par les forces françaises toujours présentes à l’époque.

Que demandons-nous ?

Nous pensons que cette date, peut être commémorée par ceux qui le souhaitent.

[rouge]Mais nous demandons qu’aucune autorité civile, nationale ou locale, ne participe officiellement à cet événement.

Ou bien qu’elle le fasse en rappelant que ce jour, béni pour les uns, fut pour les autres le début d’une période de drames continus qui n’ont rien à voir avec un « cessez le feu » ou la fin d’une guerre.[/rouge]

Ceci dans un souci d’équité de la Nation envers tous ses enfants.

Signatures : collectif de NotreJournal.info

Contestation 19 mars

Vous pouvez le télé-charger en cliquant sur l’icône qui suit :

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