l’Algérie Française !! Pourquoi en parler encore ?

, par  Jean Claude THIODET ✞ , popularité : 45%
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A propos du livre « Attaques et contre-attaques »
par le Docteur Jean-Claude PEREZ
ancien condamné à mort de l’Algérie française.

Publié aux éditions DUALPHA

QUESTION N° 1 : Docteur PEREZ…., l’Algérie française …., la guerre d’Algérie…., l’OAS….c’est bien vieux tout ça ! Pourquoi en parler encore ?

REPONSE  : les Talibans, Alquaïda, l’araboislamisme fondamentaliste, le 11 septembre 2001 à New York, le 11 mars 2004 à Madrid, Londres, l’attentat du RER à Paris, le Liban….ainsi que d’autres malheurs en d’autres lieux.
Tous ces drames furent conçus et sécrétés dans l’abandon de l’Algérie française.

Il a fallu offrir à la Révolution mondiale actuelle, islamiste et fondamentaliste, un précédent lumineux, un précédent riche de message, ou plutôt riche de potentiels messianiques : la défaite d’une grande nation d’occident. La France. La France que de Gaulle a mis en situation de nation HISTORIQUEMENT VAINCUE…. DEVANT CE MEME ARABO-ISLAMISME FONDAMENTALISME.

QUESTION N° 2 : Sur quoi vous basez-vous pour oser utiliser le terme de « défaite de la France ? »

REPONSE  : Sur une loi. La loi du 18 octobre 1999. Une loi votée par une assemblée nationale française à majorité socialiste. Une loi qui stipule que les évènements d’Algérie s’identifient à une guerre.
Or, il n’existe que deux manières de terminer une guerre : par une victoire ou une défaite.

Qui ose prétendre, aujourd’hui, que nous avons gagné la GUERRE d’Algérie ? Même si nous avons effectivement gagné toutes les BATAILLES ? Nous avons historiquement perdu cette guerre parce que de Gaulle avait décidé qu’il en fût ainsi.

QUESTION N° 3 : Votre anti-gaullisme n’est-il pas obsessionnel ? N’est-il pas l’illustration d’une rancune de bas étage ?

REPONSE  : Certainement pas.

De Gaulle a pris le pouvoir pour se débarrasser de l’Algérie française. Il a rallié une fraction satanique du capitalisme financier qui estimait que l’on pourrait jouir financièrement du gaz et du pétrole sahariens tout en refusant d’assumer l’avenir du peuple multi-confessionnel d’Algérie.

De Gaulle s’est planté. Les capitalistes financiers se sont plantés. Nous avons tout perdu : le pétrole, le gaz, nous avons perdu la terre c’est-à-dire un pays magnifique et en même temps une merveilleuse fenêtre pour l’Europe, ouverte sur le monde africain. Nous avons perdu la considération du monde musulman qui nous méprise aujourd’hui. Nous sommes en danger d’une mutation invasive de notre pays. « Vous aurez l’Algérie de Tamanrasset à Dunkerque », avait déclaré LARBI BEN M’HIDI en 1957.

QUESTION N° 4 : Vous évoquez la finalité anti-chrétienne ultime du combat déclenché contre la France en Algérie française. Sur quoi vous basez-vous ?

REPONSE  : sur la déclaration du Président de l’association des OULEMAS, El BACHIR El IBRAHIMI, ou IBRAHIM BACHIR, qui, en 1954, le jour de la Toussaint Rouge, a déclaré depuis le Caire : « Le combat est engagé pour le triomphe de l’Arabisme et de l’Islam ».

C’est la croix que l’on a voulu vaincre en Algérie où aujourd’hui, il est interdit aux chrétiens de prier hors des églises.

QUESTION N° 5 : Où se trouvait la solution ?

REPONSE : Dans le respect absolu de la laïcité.

En Algérie, l’application, c’est-à-dire le vécu quotidien de la laïcité, fût très sélective. Cette sélectivité très orientée a prétendu protéger l’Islam. Elle lui a conféré un dynamisme politique, un dynamisme messianique, qui l’a transformé en islamisme fondamentaliste.

On s’est refusé, avec obstination, à faire bénéficier l’Islam algérien des rénovations séculaires prévues par le Prophète lui-même dans l’adage prophétique, c’est-à-dire dans le « hadit », et dans son « prêche d’adieu ».


QUESTION N° 6
 : Votre livre, contient-il tous les développements nécessaires à la consolidation de vos réponses ?

REPONSE  : Certes. Il suffit de le lire, page par page.

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