RESISTANCE AUJOURD’HUI

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RESISTANCE AUJOURD’HUI

Samedi je me suis rendu à Béziers, à la manifestation en faveur de Monsieur Galinier, contre ce que Monsieur le Président de la République avait appelé "la racaille" quand il en était à la conquête du pouvoir. Monsieur Galinier est un vieux Français de souche sur qui la Justice s’acharne parce qu’il a défendu son bien, chez lui, de nuit et que les deux voleuses qui venaient le déposséder sont à l’hôpital. Monsieur Galinier appartient à cette catégorie de la population qui se laisse généralement plumer, agresser, voler, perquisitionner, amender, interroger et racketter en silence. Contrairement à cette catégorie que Monsieur le président de la République avait appelé "la racaille" avant d’être élu et qui impressionne et intimide tout le monde, en premier lieu les juges, et qui mobilise à cet égard tous les dhimmis en puissance, tous les vaincus de naissance et tous les humanistes en peau de lapin.
 
Ce beau monde joue au populisme bourgeois en dispensant avec autoritarisme un savoir universel depuis des salles de rédaction, des chaires de toutes sortes, des ministères et des parlements. Il a retenu du christianisme la repentance et s’en donne à coeur joie mais à 15.000 euros toutefois de revenus nets mensuels pour les plus prolétariens du lot.
 
Manifestation nombreuse, animée, déterminée, joyeuse. Organisée à la perfection. Peuplée de très jeunes hommes en nombre et d’hommes de mon âge, en lisière avec l’âge troisième. Beaucoup de ces jeunes hommes étaient accompagnés de leur femme et de leurs enfants.
 
Une évidence frappante, cinglante : L’absence des hommes de 35 ans à 45 ans. Crainte professionnelle, inquiétude familiale, attachement à des occupations plus distrayantes, infantilisation de la génération des enfants de Mai 68 etc. Ce créneau d’âge est absent presque partout, on se demande où ils sont passés. Ils ne lisent pas, n’écrivent pas, ne militent pas, ne prient pas, ne blasphèment pas non plus. Ils sont au travail, s’occupent de leurs ambitions personnelles et se divertissent, rien d’autre ne les concerne apparemment.
 
La carence de ces hommes - et de ces femmes - dont la force pèserait d’un poids essentiel dans le combat de la Résistance puisque l’enjeu de ce combat est la survie de leurs enfants, pourrait nous coûter notre perte puisque c’est aussi un combat contre la montre que le nôtre. En face la démographie est galopante et dans les mosquées des millions d’hommes entre 30 et 50 ans ne craignent pas de s’afficher. Leur dévotion n’est ni clandestine ni honteuse. Elle est même ostentatoire souvent.
 
Alors que nous défilions, bien encadrés par des cordons discrets de policiers acquis, de jeunes musulmans nous exprimaient de loin, par des mots et des gestes qu’un autiste sourd et aveugle saurait décrire, les sentiments qu’ils nous vouaient. Les malheureux n’imaginaient pas la reconnaissance qu’ils devaient à la présence policière sans laquelle ils eussent, en quelques secondes, ressenti dans leur chair ce que Charles Martel le premier leur fit endurer à Poitiers en langage gallo-romain !
 
Un peu plus loin nous vîmes passer dans l’artère principale de Béziers le drapeau turc arboré au capot d’une luxueuse voiture suivie d’une colonne de voitures du même type, le tout dans un vacarme d’enfer. Les mariages musulmans se font, en France, au mépris de la loi française qui n’est plus sévère que pour les Français eux-mêmes, Monsieur Galinier le sait. Drapeau marocain, drapeau tunisien, drapeau algérien et drapeau turc. Sans vergogne et en conquérants ces nouveaux mariés et toute la smala qui les accompagnaient expliquaient dans cette arrogance jetée à la face des Souchiens silencieux et médusés, que seuls les politiciens et les journalistes ignorent, combien ils étaient en pays conquis.
 
Je pensais alors aux Grecs, aux Vénitiens, aux Génois qui avaient péri autour de l’Empereur Constantin, pour défendre jusqu’au dernier, Constantinople et sa cathédrale Sainte Sophie. Je pensais à leur commandant en chef, Giustiniani, debout sur les remparts de la Chrétienté donnant sa vie avec son Basileus.
 
Je pensais aussi aux traîtres Génois de Galata. Mehmet n’aurait jamais pu réussir la prise de Constantinople sans l’assistance de quelques Génois honteux , qui non seulement avaient permis l’installation des rampes à travers leur ville mais lui avaient vendu des cordes, des rouleaux et du suif. Tels étaient les ennemis de Constantinople - riches, puissants, pleins de ressources. Et tels étaient ses voisins chrétiens - déloyaux, cupides et, à la lumière de l’Histoire, incroyablement stupides. Tous ces traîtres, renforcés des milliers de janissaires - enfants de chrétiens prisonniers et élevés à la conquête guerrière - firent basculer l’Empire chrétien d’Orient en ce funeste et sanglant 29 Mai 1453, préfiguration historique du 19 Mars 1962, l’Histoire n’étant jamais très pressée de repasser les plats.
 
L’arrogance des Occupants ne tient surtout qu’à la bêtise et à la lâcheté des institutionnels et des collabos ordinaires qui les accueillent, prêts à leur concéder le mérite de leur identité au prix du reniement de la nôtre.
 
De très nombreux Souchiens, des Indigènes européens, ne se gênaient pas de scander avec nous les slogans du Bloc Identitaire, les commerçants venaient jusqu’au trottoir et applaudissaient. Des personnes âgées, aux fenêtres de rues étroites acquiesçaient dans l’émerveillement que produit l’armée de la Libération quand elle apparaît enfin, comme un miracle.
 
L’absence des Pieds Noirs institutionnels, comme individuels, m’en disait suffisamment, en ce qui me concerne et je me prenais à donner raison à tous ces jeunes gens aimables et patients du Bloc Identitaire qui ne cessent de me dire que j’ai tort de toujours vouloir tout ramener à la guerre d’Algérie. Je les comprends quand j’assiste à cette pathétique défection. A la fondation du Front National combien étaient-ils ? Combien étaient-ils au SPES ? Combien étaient-ils à l’UFA ? Combien étaient-ils au R.E.L. ? Combien étaient-ils d’abonnés à l’Esprit Public ? Combien à la FEN ? A Occident ? Au MJR ? A Ordre Nouveau ? Toujours en retard de quelques chapitres dans l’Histoire qui s’écrit sans eux, ils traînent derrière elle, comme les ambulances errent sur les champs de bataille finies en se trompant encore entre les gloires usurpées et les gloires méritées de généraux et d’hommes politiques qui les défendirent. Et que dire encore de ceux qui se frappent la poitrine et qui se cacheraient sous des cailloux à la seule pensée d’être assimilés à ceux qui donnèrent leur vie pour les défendre !
 
Il est vrai qu’il n’est pas facile de relier ordinairement les événements entre eux quand des causes analogues produisent des effets semblables et qu’il faut le don de la réflexion et du discernement pour établir des relations entre des faits apparemment étrangers ou distants. Mais la politique est une science qui a aussi ses règles et les mêmes causes produisent souvent les mêmes effets. Seul le décor change et c’est ce trompe l’oeil qui trompe les esprits. Qui conviendra de l’importance de la Révocation de l’Edit de Nantes dans les causes qui fomentèrent la Révolution française ? Pourquoi quelques-uns de mes jeunes amis veulent-ils exclure la guerre d’Algérie dans l’analyse qu’ils font de la situation de colonisation où se trouve la France aujourd’hui alors que maints des chefs musulmans prêchent à qui veut les entendre que la guerre d’Algérie ne fait que continuer ? Pourquoi tant de mes compatriotes d’Algérie se refusent-ils à s’engager en Résistance en croyant eux aussi que la guerre d’Algérie est terminée ? Ils s’érigent depuis 50 ans en historiens d’une Histoire qui continue de leur passer à leur insu sous le nez ? Le mythe de l’ancien combattant est une spécialité française. Elle permet de se ranger des vélos, de réclamer de l’écume de gloire et d’aller défiler à tout propos. La menace de la sénilité a cessé d’être un doute depuis qu’ils sont presque unanimes à vouloir célébrer la Capitulation du 19 Mars comme une bataille gagnée et qu’il est décidé, dans le même temps, de ne pas faire participer la France à la commémoration de la victoire d’Austerlitz.
 
Pourtant c’est à quelque chose près que l’Histoire se répète. Et c’est à nous qu’il appartient de discerner les analogies pour éviter, s’il se peut, les erreurs commises.
 
Constantinople, la capitale du monde chrétien d’Orient, devint Istanbul en 1453 malgré l’héroïque résistance de quelques milliers de ses ultimes défenseurs. En jetant un coup d’oeil sur ce tournant fatal de l’Histoire il est possible de faire l’inventaire des causes de cette catastrophe.
 
Chez les musulmans cette grande victoire est une idée fixe et ils en analysent les causes pour en retirer, s’il se peut aussi, les analogies. Elles ne manquent pas. Ils s’emploient à exploiter sans faiblir le nombre accablant de nos failles. Pour eux l’écrasement de l’Occident grec, latin, occidental et chrétien est une question de calendrier. Le scénario de la Chute de Constantinople se reproduit presque à la lettre et nous attendons encore un Basileus pour défendre la cité porté au pavois des meilleurs défenseurs.
 
Nous attendons aussi les porteurs de la Parole biblique qui, sachant que rien n’est impossible au Dieu d’amour que nous choisissons, mobiliseraient le monde et transformeraient leur vie, la nôtre et la stratégie universelle pour faire entrer dans le coeur des musulmans un Message incarné dans son Messager, Jésus Christ lui-même.
 
En se penchant sur la chute de Constantinople et la nôtre, le sage peut en venir à se dire : "Comme tout aurait pu être différent !"
 
- Si les Latins n’avaient pas détruit Constantinople en 1204
 
- Si les Chrétiens s’étaient unis en 1401 lorsque Tamerlan avait mis les Turcs en déroute
 
- Si au lieu de 15 navires seulement, Gênes et Venise avaient envoyé toute leur flotte au secours de l’Empereur. La ville aurait pu être sauvée.
 
- Si dans les derniers jours les habitants de Constantinople avaient eu la volonté de sauver leur cité. S’ils avaient eu le courage désespéré des défenseurs de l’antique Carthage, de Numance, de Stalingrad et de Londres sous le blitz !
 
- Si les traîtres, les renégats et les complices de la nouvelle colonisation étaient dénoncés, accusés et rejetés dans le camp adverse pour que nul n’en ignore.
 
- Si l’enseignement de la philosophie permettait effectivement de parler de tout dans ce pays et même de ce qui irrite les castes dominantes et le communautarisme allogène.
 
- Si des principes simples étaient posés et qu’il soit demandé aux peuples d’Europe s’ils désirent finalement rester européens ou s’ils acceptent la colonisation musulmane et la totalité de ses séquelles.
 
A l’heure où le monde entier a conscience que l’Europe est colonisée par une force radicalement étrangère à l’âme, à l’identité, à l’Histoire, au passé, à la destinée et aux peuples mêmes de ce continent, la petite phalange des résistants identitaires ne cesse d’augmenter depuis le Cap Nord à l’île de Malte, depuis Vladivostok à l’Islande. La déploration quotidienne des avancées de l’Occupant n’est que le lot des vaincus de naissance. Le souvenir et l’exemple de Constantin XI et du peuple chrétien d’Orient égorgés dans la Cathédrale Sainte Sophie devenue Mosquée est l’image sacrée qui peut unir tous les Européens de droite, de gauche, du centre et même du Milieu. Il n’est pas trop tard pour inverser le cours de l’Histoire, il n’est jamais trop tard en Europe pour sauver la liberté et la civilisation. Parce que le sens de l’Histoire, c’est la volonté des hommes.
 
Vitus

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