Madoff ... une histoire très sérieuse !

Vendredi 13 mars 2009 , popularité : 26%

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Ceci n’est pas un dessin humoristique ... c’est la réalité pure et dure !!!

Vos commentaires

# Le 13 mars 2009 à 13:43, par Marino En réponse à : Madoff ... une histoire très sérieuse !

La scène du crime se situe au 17e étage d’un gratte-ciel de New York, où Bernard Madoff a conçu la plus coûteuse escroquerie de l’histoire de Wall Street mais c’est à Palm Beach, en Floride, que cette fraude est ressentie le plus cruellement, comme la trahison d’un ami

Le courtier américain de 70 ans, accusé d’avoir monté une gigantesque fraude pyramidale de 50 milliards de dollars, vivait une partie de l’année dans ce paradis pour millionnaires de Floride (sud-est).

Cet ancien maître-nageur de Long Island

“La communauté est sous le choc. Personne n’imaginait que quelqu’un comme lui puisse faire cela à ses amis”, explique Carlos Carraca, un habitant de l’île, ajoutant que personne ne parle d’autre chose à Palm Beach.

“Beaucoup de familles ont été ruinées, certains ont tout perdu, des millions”, ajoute-t-il.

Les retombées de sa gigantesque escroquerie s’étendent bien au-delà de Wall Street, frappant des investisseurs et les actionnaires des principales banques européennes, dont la française BNP Paribas, qui pourrait perdre potentiellement 350 millions d’euros. .

Les investisseurs de Palm Beach étaient pour beaucoup des proches de M. Madoff et ont le sentiment d’être trahis par un ami.

“C’est un des leurs qui les a trahis,” souligne Laurence Leamer, auteur d’un livre à paraître intitulé “Madness Under the Royal Palms”, sur les nababs de Palm Beach.

L’arrrestation du courtier a aussi semé le trouble au sein des oeuvres caritatives juives, inquiètes de voir se tarir les dons des victimes de la fraude… et ceux de Madoff lui-même qui leur dispensait abondamment ses largesses.

Norman Braman, PDG de Braman Motors à Miami, confie avoir investi dans des fonds de Bernard Madoff, comme beaucoup d’autres personnes grugées.
Ainsi, les courtiers de Wall Street l’appelaient le “bon du Trésor juif” tant il était considéré comme un investisseur prudent, offrant des retours sur investissements peu élevés mais aussi sûrs que les bons du Trésor américain…

Il bénéficiait aussi de son aura d’ancien patron du Nasdaq.

“Ma situation, mon style de vie (…) ne vont pas être modifiés,” assure M. Braman. “Mais pour les gens qu’il a détruits, les veuves, les retraités, c’est une véritable tragédie”, s’exclame-t-il, refusant de dire combien lui-même a perdu.

* Source : Daily News
# Le 13 mars 2009 à 15:38, par Jean Claude THIODET ✞ En réponse à : Madoff ... une histoire très sérieuse !

Les victimes de l’escroquerie de Madoff auront au moins la satisfaction que leur procurera son arrestation et certainement sa condamnation. Il n’en est pas de même de ceux qui, comme moi avaient placé le fruit du travail d’une vie dans des fonds communs de placement très sérieux, qui leur rapportaient une excellente amélioration de leur retraite, et qui se sont vus ratissés par l’attentat du word trade center. Pour ceux-là, aucune consolation ne pointe à l’horizon, et les copains de Ben Laden continuent à menacer non seulement l’occident, mais le monde entier !
# Le 13 mars 2009 à 20:46, par Marino En réponse à : Madoff ... une histoire très sérieuse !

Combien les milliardaires russes ont perdu

Le plus difficile en Russie ne semble pas de peser des milliards, mais d’arriver à les conserver. En un an, le nombre de milliardaires russes, selon le classement annuel du magazine " Finans" s’est réduit de moitié. La crise est passée par là, et a fait fondre comme neige au soleil les plus gros patrimoines russes. Il ne reste désormais plus qu’une petite quarantaine de milliardaires, moitié moins qu’en 2008. La chute des prix du pétrole, l’effondrement des bourses et du rouble ont fait perdre 146,3 milliards d’euros aux 20 russes les plus riches. La situation est d’autant plus périlleuse car ils ont souvent acquis leurs entreprises à grand coups d’emprunts garantis sur leurs actifs. Aujourd’hui dévalués, ils ont le plus grand mal à trouver des liquidités pour les rembourser. Et le Kremlin pourrait jouer un rôle d’arbitre, en prêtant de l’argent aux oligarques bien en cour et en laissant s’effondrer les effrontés.

Patron emblématique du pétrolier russe LUKoil, Vagit Alekperov en contrôle également 20% du capital. Et comme sa compagnie a perdu 50% de sa valeur à la bourse de Moscou en 2008, son patrimoine a été touché d’autant (41%). Ses pertes s’élèvent pour l’instant à 3,8 milliards d’euros. Surnommé "le général", il bénéficie de l’appui de Vladimir Poutine à qui il a rendu quelques services dans sa chasse aux oligarques trop portés sur la démocratie. Il devrait sortir de cette mauvaise passe à l’heure où le président russe choisira les oligarques à qui le pays voudra prêter de l’argent.
Nom : Vagit Alekperov
Age : 59 ans
Principale(s) participation(s) : LUKoil
Secteur(s) : énergie
Fortune en 2009 : 5,39 milliards €
Pertes en 2008 : 3,78 milliards €

Crise financière en Russie : l’apogée attendu en mars-avril 2009 (Deripaska)
Président du conseil de surveillance du groupe Basic Element et copropriétaire du numéro un mondial de l’aluminium Rusal, le milliardaire russe a jugé possible de "réduire au minium les pertes" de l’économie russe.

M. Deripaska a tout de go appelé à stimuler la consommation et la demande pour sortir de la crise de nombreux secteurs économiques. "La situation actuelle donne une chance unique pour bâtir de nouvelles maisons et loger tous les sans-abri, pour construire des ponts, des routes et des tunnels", a-t-il dit.

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