Vive la rentrée !! Devenez "promoteur" d’une projection de "La Valise ou le cercueil" ! (...)
Yes, Last Chance ! Obama nouvel espoir
Yes. Last Chance !
Oui. La dernière Chance !
Un astre s’est levé au firmament des Etats-Unis d’Amérique. Une étoile s’est rajoutée à son drapeau et pas n’importe laquelle. Cette étoile nouvellement née, nous l’avons vu briller dès sa vision et elle nous a tous impressionné. Dès l’instant où cette nouvelle super nova est apparue, elle est devenue au Monde une icône parée de toutes les vertus dont l’aspect s’est affiché sur tous les supports inimaginables de l’affiche, passant de la casquette au tee-shirt, achat dicté par la mode subite ou la politique du moment ? Mais à la vérité, dont on ne sait pas encore grand-chose. Cette star a réussi à mettre ses petits mots dans de grandes phrases pleines d’espoir promettant le nettoiement des différences entre les hommes, par la couleur de sa peau, pas tout à fait noire, pas tout à fait blanche, médusant non seulement les spectateurs de l’hyper puissance américaine qui d’un seul coup d’un seul, ont retrouvé enfin la foi en elle, mais aussi ceux qui se tiennent dans les gradins de l’arène internationale attendant le lever ou le baisser du pouce à la manière des romains déterminant le sort futur du gladiateur vaincu.
Miracle rassemblant des gens de nature plutôt hétéroclite aux réactions impénétrables, oui, miracle des mots pour le moment, miracle des mots laissant pantois les peuples et nos banlieues. Nos banlieues qui ont oubliées de penser que des élections ne servaient à rien. Serait-ce les mots de cette star, que l’on a entendu plus forts que d’autres ? En avions nous besoin ?
Aujourd’hui, on regarde de nouveau vers les Etats-Unis où le rêve américain est à nouveau lancé. Miracle entre rêve et doute, message messianique lancé à la face du Monde, curieuse Amérique, curieux américains. Symbole stimulant suffisant à porter un message d’espoir. Une porte a été ouverte pour laisser passer la valeur, mais pas forcément la couleur, victoire des discours surfant sur l’effet mais bien construits et cohérents qui espérons, feront reculer les monstres de la récession et éviter le choc des civilisations.
Fondé sur l’émotionnel, même Condoliza Rice, la guerrière a pleuré son émotion. Un candidat à la rupture d’un désordre financier, économique et social aurait-il été élu pour une volonté collective de rupture, ou sa réussite ne serait que l’aboutissement ultime d’une nécessité historique, résultat d’un multiculturalisme avancé ?
Détrompons nous. Barack Obama n’était pas seulement un candidat présidentiable de couleur, ça n’était pas non plus le candidat du tiers-mondisme mondain, s’il est un des enfants de la nouvelle Amérique, c’est un Américain avec tout ce que cela comporte, un vrai Américain, de cette Amérique qui a changé de peau, qui devient un pays indifférent aux critères de race et qui, espérons le, améliorera par sa volonté de vrai changement la condition de tous les Américains et entraînera à sa suite, espérons le aussi, une meilleure condition de toutes les communautés de la Planète.
Est-ce un rêve ?